Hors piste
Le redoutable grand requin blanc est parfois observé dans les eaux canadiennes : est-ce que nous le verrons plus souvent à l’avenir? Récit et photo de Wayne Lynch
NOM SCIENTIFIQUE
Carcharodon carcharias
DISTRIBUTION
Eaux côtières tempérées de l’Atlantique et du Pacifique
SITUATION DE CONSERVATION
En voie d’extinction dans l’Atlantique, données insuffisantes pour le Pacifique
QU’EST-CE QUI LE REND UNIQUE?
C’est le plus craint des prédateurs océaniques.
INTÉRESSANT À SAVOIR
Le grand requin blanc est un prédateur supérieur — à l’âge adulte, il ne craint aucun ennemi. Son comportement de chasseur, sa vitesse, sa souplesse et sa puissance musculaire expliquent qu’il est à l’abri des attaques des autres prédateurs marins, sans compter sa cinquantaine de dents aiguisées comme des couteaux. Les mâles adultes atteignent 4 mètres de long et pèsent 1 000 kg ou plus, tandis que les femelles peuvent atteindre 5,5 m et peser jusqu’à 1 900 kg.
Le grand blanc, au comportement migrateur, est rarement vu dans les eaux canadiennes. Du côté Pacifique, la plupart des observations proviennent de l’archipel des Haida Gwaii. Du côté Atlantique, on rapporte des observations dans toutes les provinces maritimes et le long de la côte nord du Saint-Laurent. Récemment, en juin 2018, un grand blanc s’est approché de deux canoteurs dans la baie de Fundy. Avec le réchauffement des océans, les scientifiques prévoient que les grands poissons à sang froid visiteront nos eaux plus souvent.