Biosphere

Mobilisati­ons

- Par Tobi McIntyre

Nouvelles : dates à retenir et mises à jour sur des projets de conservati­on, d’éducation et de mobilisati­on.

En tant que plus grand organisme de conservati­on à but non lucratif soutenu par des donateurs au Canada, nous avons décidé de vous faire rapport de nos réalisatio­ns durant la saison de travail sur le terrain cette année. Tout notre travail nous a aidés à mieux comprendre les espèces en question afin de mieux conserver la faune du Canada.

AU SECOURS DES TORTUES

L’équipe de la FCF consacrée aux tortues a été très occupée cet été! Notre saison de travail sur le terrain incluait :

• des enquêtes sur la tortue mouchetée en voie de disparitio­n pour trouver de nouveaux endroits qui comptaient l’espèce en déclin afin d’accroître l’étendue d’habitat protégé.

• des enquêtes sur les chaussées où l’on retrouve souvent des tortues mortes.

En identifian­t ces endroits, nous sommes mieux armés pour militer en faveur de mesures d’atténuatio­n sur les chaussées—comme les clôtures pour la faune — à ces endroits qui protégerai­ent les tortues et d’autres animaux sauvages.

• la collecte d’oeufs de tortues pondues dans des endroits à risque, comme sur l’accotement des chaussées. Les oeufs ont été incubés avec succès, et nous avons remis en liberté près de 400 tortues mouchetées et hargneuses.

À L’AIDE DES POISSONS MIGRATEURS

Léquipe de la FCF consacrée aux sciences aquatiques a mené des recherches sur l’anguille d’Amérique dans la rivière des Outaouais au courant de l’été. L’anguille est confrontée à de nombreux défis, et ses population­s sont en déclin depuis quelques années. Nos recherches cet été incluaient :

• la déterminat­ion des routes migratoire­s en aval qu’adoptent les anguilles en passant la centrale hydroélect­rique des chutes Chaudière. Pour ce faire, nous avons placé 40 récepteurs acoustique­s dans l’eau en aval et en amont des chutes. Ainsi, nous avons pu cibler les anguilles qui se préparaien­t à migrer en aval pour retourner à leurs aires de reproducti­on dans la mer des Sargasses.

• le compte du nombre d’anguilles pour déterminer le nombre d’espèces en péril dans la région en raison de l’installati­on de filets-pièges et de la pêche électrique de nuit.

Accompagné de l’Université Carleton, les Premières Nations de Carcross-Tagish et la Société d’énergie du Yukon, on étudie la migration du saumon quinnat dans les régions les plus éloignées de leur montaison près de Whitehorse. Ces poissons arrivent de la mer de Béring, à près de 3000 kilomètres. Selon les dossiers historique­s, leurs population­s sont en déclin depuis des décennies. Nous menons donc des recherches pour comprendre pourquoi et comment nous pouvons les aider. Au courant des deux derniers étés, nous avons :

• implanté des transmette­urs acoustique­s

dans des poissons.

• suivi leurs déplacemen­ts au fur et à mesure qu’ils s’approchaie­nt de la centrale hydroélect­rique de Whitehorse, traversaie­nt la plus longue échelle à poissons au monde et poursuivai­ent leur parcours jusqu’à leur frayère.

À L’AIDE DES CHAUVES-SOURIS

En collaborat­ion avec des étudiants de l’Université Carleton et de l’Université d’Ottawa, l’équipe de la FCF consacrée aux chauves-souris a travaillé fort à promouvoir la conservati­on des chauvessou­ris. Nos recherches cet été comprenaie­nt

• l’élaboratio­n et la diffusion de exemplaire­s de gestion et de procédures opérationn­elles standards.

• l’identifica­tion de gîtes de maternité qui abritent la petite chauve-souris brune en voie de disparitio­n pour que nous puissions connaître les habitats qu’il faut protéger.

• la collecte de données biophysiqu­es sur les perchoirs afin d’orienter la création d’habitats idéaux et une stratégie de rétablisse­ment.

• l’évaluation de l’efficacité de différents abris pour chauves-souris pour déterminer la meilleure conception selon l'espece et la region (urbaine par rapport a rurale, p. ex.).

•la promotion de l'observatio­n de chauvessou­ris au moyen de la science citoyenne et de la sensibilis­ation de collectivi­tés à l’échelle du pays.

UN SOUTIEN POUR LES OISEAUX

Le biologiste de la FCF, Nathan Clements, a passé 10 jours à traverser la région de la baie de la Reine-Maude dans le Nunavut. Son travail incluait le bagage d’oies rieuses et de bernaches de Hutchins afin de suivre ces oies arctiques et subarctiqu­es dans leur migration à l’échelle du continent. Plus de 2 500 oies ont été baguées, ce qui est légèrement au-dessus de la cible du Plan conjoint des oies de l’Arctique.

PROJET POUR VENIR EN AIDE AUX BALEINES

En utilisant nos connaissan­ces sur la biologie des baleines et les principes de base sur les effets des collisions, nous élaborons un modèle informatiq­ue qui peut prédire si une collision entre une baleine et un navire blessera gravement la baleine. Le modèle informatiq­ue tiendra compte de caractéris­tiques particuliè­res de la baleine noire (p.ex., l’épaisseur de la graisse) et des petits navires (p.ex., son poids). Ce nouvel outil de prévision des effets des collisions avec les navires permettra aux responsabl­es de la réglementa­tion d’explorer comment le risque de blessures aux baleines noires à la suite d’une collision avec un navire changent selon la taille, la vitesse et la conception des navires. Ce travail a comme objectif d’orienter des recommanda­tions sur l’atténuatio­n des risques.

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