Vos mots, vos réactions
Nous lisons tous vos commentaires. Ils nous allument et nous guident. En voici quelques-uns.
PROCHE AIDANTE : UNE RÉALITÉ POUR PLUSIEURS D’ENTRE NOUS
(Des mères prises en sandwich, par Julie Lemieux, septembre/ octobre 2018) Bel article, qui ne fait qu’un survol de la problématique... mais peut-on vraiment en faire le tour ? Mon père est décédé de la maladie d’Alzheimer huit ans après le diagnostic, il avait 90 ans. J’étais proche aidante et j’ai vécu ce terrible sentiment de culpabilité décrit par la journaliste. Je n’ai pas d’enfants, mais mes frères et soeurs, oui. Avec le travail et tout le reste, difficile de rester en équilibre.
Pour ma part, ce qui m’a aidée était mon refus de voir ces heures consacrées à mon père comme étant à côté de ma vie. J’étais à la bonne place au bon moment, sans plus.
Je crois que la culpabilité est un passage obligé dans l’accompagnement d’un proche en perte d’autonomie, comme la fatigue, la peine et parfois des moments magiques. Merci pour le beau moment de lecture que Mme Lemieux m’a offert. SUZANNE GAGNON Je vous remercie d’avoir publié un si bon article. Tellement bien écrit, tellement vrai. J’admire ces femmes. Félicitations à Julie Lemieux. J’encourage toute l’équipe de Châtelaine à continuer son bon travail. LOUISE GAULIN, MONTRÉAL
LA NATURE ET NOUS
Depuis 20 ans, je vis sur le bord d’un lac en Abitibi. Un chalet transformé en maison, sobrement, selon mes moyens. J’ai parcouru un grand territoire de forêt en été ainsi qu’en raquettes l’hiver, en solo. Je comprends votre amour de la nature (La nature nous veut du bien, par Johanne Lauzon, juillet/août 2018). Aujourd’hui, j’aurais voulu aller cueillir des chanterelles dans ma talle préférée. Vingt minutes de marche dans le bois. Trop fatiguée. Mais les champignons seront encore là demain… Merci pour les articles vivifiants. ANDRÉE DALLAIRE
UNE DÉPENDANCE MALSAINE ?
Le problème criant avec les réseaux sociaux est que, pour un très grand nombre, leur utilisation est devenue un mode de vie plutôt qu’une source d’information (Facebook, Instagram, Pinterest : dites-moi, qui a la plus belle vie ?, par Vanessa Fontaine, septembre/octobre 2018). Une santé mentale déjà chancelante a toutes les chances d’être affectée par des propos de toutes provenances, souvent faux, exagérés et non vérifiés. On minimise l’effet négatif de la surdose pour plusieurs dans leur utilisation de Facebook, Instagram, Pinterest. Ces réseaux affichent trop souvent un modèle de vie irréaliste. NICOLE LAVOIE