L’A B C DU REPAS FESTIF
Les classiques à l’honneur
La dinde, la tourtière, les patates pilées, le ragoût de boulettes... Chaque année, il se trouve quelqu’un pour se plaindre qu’on mange toujours la même chose au réveillon. Mais… ouin pis ? On ne le fait qu’une fois par année ! Alors, à moins d’être finaliste à l’émission Les Chefs !, oublions l’idée de « réinventer » le menu et de « déconstruire » les classiques. Vive les traditions !
Un potluck as ns tracas
La formule potluck, c’est bien, mais certains points méritent d’être pris en compte : ❄ i 15 personnes cuisinent chacune un plat pour 15 personnes, on obtient un buffet pour 225 personnes. ❄ Celui qui lance : « J’apporte le pain ! » et juge que sa mission sur terre est accomplie devrait être exclu à jamais de la famille. ❄ Personne ne tient tant que ça à manger de la salade de légumineuses. ❄ Option à considérer : demander à tous les invités d’apporter des petites saucisses dans la sauce VH. C’est le seul plat qui fait l’unanimité.
Pour tous les goûts
Sylvie est végétarienne, Marc est végane (non, ce n’est pas pareil !), Simon est allergique aux noix, Cassandra fait des boutons juste à regarder une tranche de pain et Mélanie est intolérante au plaisir en général et à la nourriture en particulier. Que faire comme repas ? On ne le sait pas plus que vous, et on se souhaite collectivement bonne chance.
Du plaisir pour les enfants aussi
On installe les enfants à une table à part pour ne pas avoir à les gérer. Quand bien même fiston n’aurait mangé que cinq bouchées de dinde tellement il est énervé, est-ce si grave ? N’oublions pas qu’il va sans doute manger plus au cours des deux prochaines semaines que dans les cinquante qui vont suivre. Alors, laissons-le se vautrer dans la bûche en paix. On s’évitera ainsi un ulcère à tenter de le raisonner. « Ça arrive rien qu’une fois par année », comme dit la chanson.