1 LE YOGA FACIAL
Tirer la langue est impoli ? Peut-être, mais si cette simaķrée toniϐie le mőscle digastrique (situé sous la mandibule), réduisant ainsi le double menton, on peut bien s’y adonner quelques minutes par jour, non ? L’idée de sculpter son visage grâce à des exercices – un peu comme on fait des squats pour raffermir ses cuisses – gagne de plus en plus d’adeptes. Des gyms américains s’y consacrent, des entraîneurs spécialisés offrent des cours en ligne… Même la duchesse de Sussex, Meghan Markle, admet intégrer le yoga facial à son rituel beauté pour donner à ses traits daoeantaķe de déϐinitionǥ
Comment ça fonctionne ? Les exercices toniϐient la cinňőantaine de petits muscles du front, des joues, des lèvres et du cou, plus aptes à jouer leur rôle de support sous-cutané. « En empêchant la musculature de s’affaisser, on offre un meilleur soutien à la peau, qui aura moins tendance à se relâcher et à se rider », explique Marie-reine Kabis, professeure de yoga facial aux pommettes saillantes et au front bien lisse.
Une séance d’une dizaine de minutes accroît la circulation sanguine du visage et du cou, procurant à la peau un apport d’oxygène et de nutriments, selon la praticienne de ࡷࡵ ansǥ i l’on en croit cette dernière, cet apport permettrait de stimuler la production de collagène, qui donne à la peau sa résistance et sa fermeté, et d’élastineǡ Ňői la rend plős ϐleŕiijle et capable de reprendre sa forme initiale après un étirement. De telles variations n’ont toutefois jamais été mesurées scientiϐiňőementǡ d’apr°s le dermatoloķőe Daniel Barolet. « Les mouvements peuvent avoir un effet mécanique et changer le muscle, mais ils ne peuvent pas stimuler la production de protéines, comme le collagène ou l’élastine », soutient-il. CHÂTELAINE
• OCTOBRE/NOVEMBRE 2019