DES APPLIS POUR TOUS LES GOÛTS
C’est en quelque sorte la réponse féministe à Tinder, de même que son plus proche concurrent. Sa créatrice, l’américaine Whitney Wolfe Herd, a d’abord fait partie du noyau fondateur de Tinder, au sein duquel elle a révélé avoir été sexuellement harcelée par un autre cofondateur. Sur Bumble, ce sont les femmes qui doivent amorcer la conversation, et ce, dans les 24 heures suivant un « match », sinon celui-ci disparaît.
Créé il y a 20 ans, le site québécois vient de lancer son application mobile. Comme son nom l’indique, c’est l’amour du sport et du plein air qui relie les quelque
80 000 membres, qu’ils soient à la recherche d’un partenaire de vie ou de ski, de jogging, de kayak, de golf… Des sorties de groupe sont aussi organisées par la fondatrice, Anne-marie Lefebvre.
« Ceci n’est pas l’appli de rencontres de tes parents », annonce Snack. Lancée en 2021 à Vancouver, elle se veut un hybride entre Tiktok et Tinder. C’est par des vidéos, plutôt que des photos, que les membres se présentent. Le but déclaré : séduire la génération Z. Snack est réservée aux 18 à 35 ans.
L’application proclame « avoir été conçue pour être supprimée ». C’est-à-dire que l’on vise ici le grand amour et non les aventures d’un soir. Pour s’assurer du sérieux des utilisateurs, on demande à ces derniers de répondre à un questionnaire détaillé. Hinge limite aussi à huit par jour le nombre de profils qu’il est possible d’« aimer » – à moins de payer un supplément.
L’application pour ceux qui désirent vivre leur sexualité en dehors des relations traditionnelles. Ménage à trois, sado-maso, polyamour, toutes les combinaisons sont permises au sein d’une communauté qui se veut inclusive et respectueuse. Il est possible de combiner son profil à celui de son partenaire pour butiner en duo.