Redorer la carte de visite de Beijing
Du sommet de la colline Jingshan, au centre de Beijing, on admire la grandiose Cité interdite au sud ; vers le nord on aperçoit les tours de la Cloche et du Tambour qui font l’axe central de la ville. À l’ouest se découpent les collines de Xishan. Tout autour de la colline, on voit les pigeons survoler les hutong. D’ici, la structure de la capitale formée par les dynasties Yuan, Ming puis Qing s’offre au regard des touristes.
Beijing est la seule ville chinoise actuelle qui incarne d’une manière aussi concentrée et complète l’aménagement de l’espace de l’ancienne capitale.
En 2014, alors qu’il inspectait la capitale, le secrétaire général Xi Jinping a déclaré : « L’immense patrimoine culturel et historique de Beijing est sa “carte de visite dorée”. La responsabilité de Beijing est de se comporter en héritier respectueux et de protéger ce patrimoine précieux. »
C’est pourquoi Beijing a commencé de délocaliser vers d’autres sites les fonctions non liées à son statut de capitale, de renforcer ses fonctions principales et de remettre à neuf les quartiers anciens. C’est une façon de lustrer sa carte de visite dorée, mais aussi l’occasion de résoudre des problèmes qui se sont accumulés.
La protection de la ville historique et culturelle s’illustre dans divers domaines : préserver l’aspect de la ville ancienne, déposer à l’UNESCO une demande d’inscrire l’axe central de la ville à la Liste du patrimoine mondial et libérer les bâtiments anciens. Actuellement, les autorités pékinoises font tout pour accélérer le processus de candidature de l’axe central à l’inscription au patrimoine mondial.
À l’avenir, Beijing créera de nouvelles possibilités de développement par la construction d’un sous-centre à Tongzhou, puis au déménagement des organismes administratifs de la ville de Beijing et à la délocalisation de ses fonctions non liées à son statut de capitale.