Ils ont dit
« La Chine avait toujours activement participé à la promotion de la signature de l’Accord de Paris, et elle a signé cet accord, car cela relève non seulement de la responsabilité internationale assumée par la Chine en tant que grand pays en voie de développement, mais aussi de la demande intérieure du pays pour changer son mode de développement. La Chine continuera à tenir ses engagements concernant la voie de la croissance verte, à faible carbone et du développement durable. La Chine va travailler avec tous les pays pour réaliser les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU. » — Déclaration du premier ministre Li Keqiang, lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 1er juin.
Récemment, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de désengager les États-Unis de l’Accord de Paris. Le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu immédiatement que quelle que soit la position des autres pays, la Chine appliquera cet accord.
« Au mépris du fait que toutes les institutions financières sont des acteurs majeurs et indépendants du marché, la Commission européenne, qui voit les choses à travers un prisme, considère toujours les banques commerciales d’État comme des institutions publiques, les prêts obtenus par les entreprises chinoises intéressées comme des prêts avantageux, et considère même des prêts bancaires comme des dons, créant artificiellement d’importantes subventions. » — Réponse de Wang Hejun, directeur général du Bureau d’enquête et de recours commerciaux du ministère du Commerce, le 9 juin.
Le jour même, la Commission européenne a rendu son verdict final du procès antisubvention sur les bobines d’acier laminé à chaud de Chine, en jugeant que cette entreprise chinoise a obtenu une subvention allant de 4,6 % jusqu’à 38,6 %. Selon Wang Hejun, la Chine ne donne aucune subvention à l’exportation d’acier, au contraire, elle a pris une série de mesures pour en contrôler l’exportation. Comparé aux autres pays du monde, le niveau de réduction des capacités de production excédentaires de la Chine demeure sans précédent.
« Nous soutiendrons la construction de la nouvelle zone de Xiong’an avec la même attention que les activités à Beijing, nous promouvront le transfert des fonctions non liées au statut de capitale à la nouvelle zone, et nous piloterons le transfert de la population pékinoise vers la nouvelle zone avec la délocalisation de ces fonctions et de manière ordonnée. »
— Déclaration de Liu Bozheng, directeur adjoint du bureau du groupe dirigeant sur le développement coordonné de la zone Beijing-Tianjin-Hebei de Beijing, lors d’une conférence de presse sur les réalisations de la délocalisation des fonctions non liées au statut de capitale, le 9 juin.
D’après Liu Bozheng, Beijing encourage les facteurs d’innovation, en particulier ceux de Zhongguancun, à se rassembler dans la nouvelle zone de Xiong’an, pour construire une nouvelle cité innovante, scientifique et technologique et pour promouvoir le développement de la nouvelle zone.
« Les pays riverains de l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie connaissent une forte demande en yuan. Ainsi, la Chine est désormais une source principale d’exportation de capitaux. De plus, ces pays connaissant également une forte demande en produits et services chinois, ils peuvent utiliser ces yuans pour les acheter. »
— Déclaration de Yin Yong, vice-gouverneur de la Banque centrale de Chine, lors du Sommet des PDG pour les investissements transfrontaliers dans le cadre de l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie, le 6 juin.
Selon lui, la Banque centrale de Chine va améliorer davantage l’offre de services en yuan au niveau transfrontalier pour permettre au yuan de jouer un rôle de facturation, de règlement, d’investissement, de financement, de transaction et de réserve internationale dans la construction de l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie.