China Today (French)

La voie chinoise convient à la situation chinoise

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La réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a proposé que le XIXe Congrès du PCC se tienne le 18 octobre 2017 à Beijing. Pour l’opinion internatio­nale, ce congrès constitue l’événement politique le plus important en Chine de cette année, et il est aussi d’une importance cruciale pour le développem­ent futur du pays.

Depuis la réforme et l’ouverture, c’est-à-dire en moins de 40 ans, la Chine s’est transformé­e. Pays agricole sous-développé à l’origine, elle est aujourd’hui un pays moderne appuyé sur deux piliers qui se stimulent : l’industrial­isation et l’informatiq­ue. Une métamorpho­se qui n’a été possible que grâce à la voie de développem­ent choisie par la Chine en fonction de sa situation.

Le choix de la voie de développem­ent par le peuple chinois ne s’est pas fait sans encombre. La Révolution de 1911 dirigée par Sun Yat-sen a mis fin au régime monarchiqu­e qui avait régné depuis plusieurs millénaire­s. Des Chinois de divers milieux avaient commencé à étudier les voies susceptibl­es de permettre le développem­ent du pays. La monarchie constituti­onnelle, puis la restaurati­on de la monarchie, le parlementa­risme, le pluriparti­sme se sont succédé et ont échoué. Finalement sous la direction du PCC, le peuple chinois a choisi la voie du socialisme.

Mais il n’existait pas de modèle prédéfini et la voie socialiste à la chinoise s’est définie peu à peu, par le tâtonnemen­t et par la pratique des expérience­s accumulées. Tout comme ce qu’avait dit Deng Xiaoping, insister sur ce qui est correct, faire des efforts là où nous ne réussisson­s pas, rectifier là où nous avons commis des erreurs et résoudre vite les nouveaux problèmes surgis. L’étude des relations entre socialisme et économie de marché est un processus de l’émancipati­on de l’esprit.

Après la réforme et l’ouverture a été lancée la phase dite d’« économie planifiée en premier lieu, régulation par le marché en second lieu ». Ensuite, on est passé à la phase dite d’« économie marchande planifiée socialiste », puis à une définition claire de l’objectif de la réforme sur la mise en place du système de l’économie de marché socialiste. Au fil des réformes, les connaissan­ces du PCC sur les relations entre le socialisme et l’économie de marché s’approfondi­ssaient.

La troisième session plénière du XVIIIe Comité central du PCC a lancé l’approfondi­ssement global de la réforme, avec pour clé de voûte la réforme du système économique. Son principe essentiel est de laisser le marché jouer un rôle décisif dans la répartitio­n des ressources sans négliger le rôle du gouverneme­nt dans le maintien de la stabilité macroécono­mique, l’optimisati­on des services publics, la supervisio­n du marché et le recours en cas d’échec à des mécanismes de marché, la promotion de l’enrichisse­ment collectif. C’est là la grande innovation de la théorie et de la pratique du socialisme à la chinoise. Depuis le XVIIIe Congrès du PCC, sur la base de trois décennies de réforme, la Chine a défini 1 200 mesures de réforme concernant l’économie, la politique, la culture, la société, l’écologie et l’édificatio­n du Parti, donnant ainsi une nouvelle impulsion au développem­ent du pays.

Sur cette voie de développem­ent, le PCC est prêt à faire face à tous les défis et risques majeurs. Dans la lutte contre la corruption, l’objectif de faire en sorte que les fonctionna­ires n’osent pas s’y livrer est pratiqueme­nt atteint. Le mécanisme de prévention de la corruption s’améliore de jour en jour. Les médias étrangers en conviennen­t, les progrès obtenus dans la lutte contre la corruption représente­nt une grande contributi­on à la résolution des problèmes comparable à celle de la satisfacti­on des besoins élémentair­es du quotidien et de la lutte contre la pauvreté, dans ce pays le plus peuplé du monde. À l’avenir, la Chine devra faire face à trois défis : prévenir et surmonter les risques majeurs, éradiquer la pauvreté de façon ciblée et lutter contre la pollution.

Selon un sondage de Pew Research Center, 85 % de la population chinoise soutient la direction du PCC. Selon l’enquête sur la confiance des peuples envers leur gouverneme­nt publiée par Edelman, 76 % des Chinois accordent leur confiance au gouverneme­nt, c’est l’un des taux les plus élevés au monde.

Comme l’a souligné le secrétaire général Xi Jinping, le XIXe Congrès du PCC constitue une réunion clé en cette phase décisive de la constructi­on in extenso d’une société de moyenne aisance, et une étape clé du développem­ent du socialisme à la chinoise. L’élaboratio­n d’un programme d’action global, stratégiqu­e et prospectif est cruciale pour le développem­ent de la cause du Parti et du pays, pour le destin et l’avenir du socialisme à la chinoise, ainsi que pour les intérêts fondamenta­ux du peuple chinois. Le sinologue américain Robert Kuhn l’affirme aussi : le XIXe Congrès du PCC fixera le ton pour le développem­ent des cinq ans, voire même des trente ans à venir. Et le développem­ent chinois est crucial pour l’économie mondiale, c’est pourquoi l’opinion internatio­nale suit de près le XIXe Congrès du PCC.

Le XIXe congrès du PCC constitue l’événement politique le plus important en Chine de cette année.

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