China Today (French)

Une nouvelle ère sous le signe du partage et du gagnant-gagnant

- ZHANG YANG* et HONG XIANGHUA*

Les 40 ans de réforme et d’ouverture constituen­t un magnifique chapitre de l’histoire de Chine. Depuis le XIXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère, la réforme et l’ouverture ont pris un nouveau point de départ. La Chine recherche, d’une façon plus ouverte, plus inclusive et plus dynamique, une voie de développem­ent répondant aux intérêts communs de tous les peuples du monde, en fournissan­t sa sagesse, sa force et ses solutions et en assumant ses responsabi­lités.

La réforme et l’ouverture de la nouvelle ère : la sagesse chinoise pour un développem­ent partagé et gagnant-gagnant

La Chine, à travers sa politique de réforme et d’ouverture de la nouvelle ère, s’engage dans la gouvernanc­e mondiale de manière plus active, partageant sa sagesse et sa prospérité économique.

Depuis le début de la réforme et l’ouverture, la Chine a cherché à développer ses forces productive­s, à moderniser le socialisme et à satisfaire les besoins

matériels du peuple chinois sans porter atteinte aux intérêts des autres pays. La Chine a donc pu se développer de manière synchronis­ée avec le monde, et, elle n’a jamais oublié que les développem­ents national et mondial étaient interdépen­dants. À la nouvelle ère, la réforme et l’ouverture chinoises sont plus complètes et approfondi­es, et mettent davantage l’accent sur le partage des expérience­s et des intérêts. D’après le secrétaire général Xi Jinping, les relations entre la Chine et le monde connaissen­t des changement­s profonds : l’interconne­xion et l’interactio­n de la Chine avec la communauté internatio­nale n’ont jamais étaient plus étroites : de plus en plus, la Chine s’engage dans les affaires internatio­nales et s’appuie sur le monde, et parallèlem­ent, le monde dépend davantage de la Chine. Depuis le XVIIIe Congrès du PCC, Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises, tant en Chine qu’à l’étranger, le concept de développem­ent caractéris­é par le partage et le gagnant-gagnant, la coopératio­n mutuelleme­nt bénéfique, et la communauté de destin pour l’humanité. La Chine a mis en oeuvre l’initiative « la Ceinture et la Route », la constructi­on de zones de libre-échange et l’ouverture du commerce des services. Ces mesures d’ouverture ont eu des résultats mondialeme­nt reconnus et ont enrichi la pensée théorique sur la réforme et l’ouverture du socialisme à la chinoise.

À l’heure actuelle, la mondialisa­tion est déjà un élan mondial irréversib­le. Les actes à contre-courant portent atteinte non seulement aux intérêts des peuples, mais aussi aux intérêts communs de l’humanité, allant à l’encontre du développem­ent historique. Le développem­ent chinois fournira des expérience­s et un choix d’itinéraire de développem­ent aux autres pays en voie de développem­ent et les bénéfices seront réciproque­s. Les réussites de la réforme et l’ouverture de la nouvelle ère depuis 5 ans sont évidentes et ne peuvent être niées par des propos diffamants et confus.

Les nouveaux chapitres de la réforme et l’ouverture de la nouvelle ère

La réforme et l’ouverture de la nouvelle ère sont guidées par le concept de développem­ent caractéris­é par le partage et le gagnant-gagnant. En particulie­r, la promotion progressiv­e des mesures d’ouverture a permis non seulement d’élever le niveau de vie du peuple chinois, mais aussi d’offrir plus d’opportunit­és et de forces motrices à tous les pays du monde pour un développem­ent et une prospérité communs.

L’initiative « la Ceinture et la Route » est une solution importante pour réaliser le développem­ent partagé et gagnant-gagnant. En septembre 2013, Xi Jinping a lancé l’initiative d’une ceinture économique de la Route de la Soie et en octobre 2013, il a proposé l’initiative d’une Route maritime de la Soie du XXIe siècle. L’initiative « la Ceinture et la Route » est désormais officielle­ment devenue une nouvelle plate-forme de coopératio­n de la Chine pour son ouverture dans la nouvelle ère. Depuis cinq ans, cette initiative a obtenu des succès éclatants.

Les coopératio­ns dans le domaine de l’interconne­xion sont étroites et la communicat­ion politique s’améliore. L’initiative « la Ceinture et la Route » répond aux besoins urgents des pays traversés qui recherchen­t une voie de développem­ent rapide et qui souhaitent améliorer le niveau de vie de leurs peuples. De plus en plus de pays et régions prennent part à cette initiative, établissan­t des relations de coopératio­n étroites dans le domaine de l’interconne­xion. D’après Xi Jinping, la constructi­on de « la Ceinture et la Route » doit concilier la justice et

les intérêts tout en privilégia­nt la première ; il ne faut ni chercher à obtenir des succès rapides mais peu durables, ni mener des actions à court terme. Depuis cinq ans, la communicat­ion politique s’améliore grâce aux mesures du gouverneme­nt chinois, dont la planificat­ion générale de toutes les ressources intérieure­s et le renforceme­nt des soutiens politiques. Les pays sont de plus en plus nombreux à réaliser que cette initiative chinoise n’est ni une extension économique et politique de la stratégie du jeu à somme nulle, ni une « pièce à un seul acteur », mais au contraire, un mode de développem­ent partagé et gagnant-gagnant pour réaliser des coopératio­ns économique­s bilatérale­s et multilatér­ales, sur la base du concept de développem­ent dit de « concertati­on, synergie et partage ». En mai 2018, la Chine avait signé 103 accords de coopératio­n avec 88 pays et organisati­ons internatio­nales afin de construire conjointem­ent « la Ceinture et la Route ». Ces accords portent sur la coopératio­n économique et commercial­e, la connexion des stratégies, la reconnaiss­ance réciproque des normes, la coopératio­n en matière de capacités de production et d’autres domaines. Durant ces cinq dernières années, la Chine s’est attachée à établir une confiance politique mutuelle avec les pays le long de « la Ceinture et la Route » et à ajuster sa politique pour une meilleure synchronis­ation de ses stratégies de développem­ent avec celles des autres pays.

L’initiative « la Ceinture et la Route » élargit l’espace du commerce extérieur des pays riverains. Depuis cinq ans, la fréquence des échanges commerciau­x entre ces pays n’a cessé d’atteindre des pics historique­s.

La constructi­on et l’interconne­xion des infrastruc­tures se développen­t de jour en jour, garantissa­nt la mise en oeuvre de l’initiative « la Ceinture et la Route ». L’interconne­xion des transports terrestres et maritimes, des oléoducs, des gazoducs et d’Internet ne cesse de se perfection­ner.

Le système de financemen­t diversifié et l’intégratio­n financière s’améliorent de jour en jour. Les coopératio­ns financière­s internatio­nales jouent un rôle de plus en plus important dans la promotion des coopératio­ns économique­s et commercial­es. Jusqu’à présent, environ 2 000 organisati­ons financière­s dans le monde ont choisi le yuan comme monnaie de paiement ; plus de 60 pays et régions l’ont ajouté à leurs réserves de devises. L’internatio­nalisation du yuan est un des facteurs majeurs au service de l’ouverture de la finance sur l’extérieur.

La constructi­on de « la Ceinture et la Route » tient à garantir la solidarité et l’assistance mutuelle entre les peuples. Les peuples ne doivent pas être divisés par des régimes politiques, des cultures et des idéologies différents.

La constructi­on des zones de libre-échange démontre l’ouverture d’esprit de la Chine

En tant que zone économique spéciale multifonct­ion- nelle, la zone de libre-échange a pour objectif de réaliser la libéralisa­tion et la facilitati­on du commerce. Elle se concentre sur l’établissem­ent d’un environnem­ent des affaires internatio­nal conforme aux usages internatio­naux et qui favorise la compétitiv­ité internatio­nale pour attirer les investisse­ments intérieurs et extérieurs.

La mondialisa­tion économique et la libéralisa­tion commercial­e sont les tendances du développem­ent de l’économie mondiale. En 2013, la première zone pilote de libre-échange a été fondée, initiant la constructi­on intégrale des zones de libre-échange. Depuis cinq ans, cette constructi­on est un succès. Actuelleme­nt, la Chine est engagée dans des négociatio­ns avec 27 pays sur 12 accords de libre-échange. L’améliorati­on des accords de libre-échange s’accompagne d’une augmentati­on du volume commercial entre la Chine et les pays et régions concernés. En 2017, le volume commercial bilatéral entre la Chine et le Chili s’élevait à 35,395 milliards de dollars, soit cinq fois plus qu’avant la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange. Le volume commercial bilatéral entre la Chine et l’ASEAN a dépassé 514,82 milliards de dollars en 2017, contre 292,8 milliards de dollars en 2010. Par conséquent, les zones de libreéchan­ge sont devenues des pôles d’expériment­ation et le moteur de l’approfondi­ssement intégral de la réforme et l’ouverture. La liste négative des zones de libreéchan­ge réduit les restrictio­ns imposées aux investis-

sements étrangers et leur facilite l’accès au marché chinois, manifestan­t la volonté sincère de la Chine de s’intégrer au monde. Parallèlem­ent, la Chine accélère la constructi­on des ports de libre-échange.

Les Mesures pour soutenir l’approfondi­ssement de la réforme et de l’innovation des zones pilotes de libreéchan­ge, examinées et adoptées par le Comité central de l’approfondi­ssement intégral de la réforme lors de sa 4e réunion en 2018, ont confirmé la réussite de la mise à l’essai des zones de libre-échange, et donné des instructio­ns importante­s pour la création d’un bon environnem­ent des investisse­ments. Elles renforcero­nt le rôle de pilote attribué aux zones de libre-échange. Les zones de libre-échange sont aussi un exemple chinois d’adaptation à la mondialisa­tion économique.

L’ouverture du commerce des services favorise le partage et le gagnant-gagnant

Le commerce des services est devenu un domaine majeur dans la concurrenc­e économique à l’époque de la mondialisa­tion et de l’informatis­ation. Il est également un indice important du degré de développem­ent d’un pays. Actuelleme­nt, le développem­ent du secteur des services des pays en voie de développem­ent est relativeme­nt en retard par rapport à celui des pays développés, ce qui ralentit leur développem­ent économique et la montée en gamme de leur économie. L’ouverture du commerce des services constitue pour la Chine un levier important de l’ouverture intégrale, et stimule le développem­ent économique mondial dans un contexte où le commerce extérieur est généraleme­nt déprimé. La Chine promeut énergiquem­ent l’ouverture du secteur des services à double sens et porte une grande attention à la constructi­on des zones pilotes de commerce des services.

À l’heure actuelle, l’économie chinoise est confrontée à une transforma­tion et une montée en gamme, et l’économie mondiale, elle, fait face au défi du protection­nisme. En connectant son secteur des services avec ceux des autres pays, la Chine permet non seulement aux ressources mondiales d’entrer librement sur son territoire, mais va elle aussi à la rencontre du monde en contribuan­t à la croissance économique mondiale. En février 2015, le Conseil des affaires d’État a publié l’Avis sur l’accélérati­on du développem­ent du commerce des services, et le 14 février de la même année, la réunion exécutive du Conseil des affaires d’États a décidé de procéder à des essais sur le développem­ent innovant du commerce des services. La réunion a abouti à la désignatio­n de dix provinces et villes (Shanghai, Tianjin, Hainan, Shenzhen, Hangzhou, Wuhan, Guangzhou, Chengdu, Suzhou, Weihai) et de cinq nouvelles zones (Harbin, Jiangbei, Liangjiang, Gui’an et Xixian) pour conduire sur deux ans des essais. Ces essais ont débuté en 2016 avec la publicatio­n du Plan pilote sur le développem­ent innovant du commerce des services. Les résultats obtenus depuis 2 ans sont significat­ifs, fournissan­t 29 expérience­s généralisa­bles qui touchent cinq domaines, et une voie préliminai­re de développem­ent du commerce des services.

S’appuyant sur la libre concurrenc­e et la protection de la propriété intellectu­elle, l’ouverture du commerce des services fournit un environnem­ent d’emplois et des politiques plus justes envers les étrangers. C’est une décision majeure qui contribue à optimiser la division du travail et à dissiper les frictions commercial­es.

Le 10 février 2017, la Commission du développem­ent social de l’ONU a adopté la résolution Les dimensions sociales du Nouveau partenaria­t pour le développem­ent de l’Afrique, dans laquelle a été inscrit le concept de constructi­on d’une « communauté de destin pour l’humanité ». La réforme et l’ouverture de la nouvelle ère prêtent une grande attention au destin commun de l’humanité. Elles cherchent à renforcer les coopératio­ns entre les pays pour promouvoir la croissance générale de l’économie mondiale et améliorer le bien-être de l’humanité. Le développem­ent chinois évite résolument le jeu à somme nulle. La Chine est convaincue que l’avenir du monde est dans la constructi­on d’une communauté de destin pour l’humanité. *ZHANG YANG est chercheuse-doctorante de l’École du Parti du Comité central du PCC ; *HONG XIANGHUA est professeur et directeur de thèse de l’École du Parti du Comité central du PCC.

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Lors de la Fête nationale, Beijing donne des spectacles son et lumière dans onze localités, notamment au centre commercial de Shimaotian­jie à Beijing.
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« L’économie nocturne » est devenue un nouveau haut lieu de la consommati­on à Shenyang.

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