Combat des marques
L’une des quatre grandes Semaines de la mode sur la planète, la Semaine de la mode de New York est toujours une vitrine importante pour les grandes marques de mode étrangères. Mais cette année, on a découvert, sur le défilé de mode, une marque chinoise qui semble un peu particulière : Bosideng.
Étant une marque de vêtements fourrés de duvet très connue en Chine, Bosideng est préférée par plusieurs générations de Chinois. Bien qu’elle occupe toujours la première place sur le marché intérieur des vêtements fourrés de duvet, elle est confrontée à une pression sans précédent sous le choc de l’arrivée des grandes marques étrangères sur le marché intérieur ces dernières années.
En fait, la situation de Bosideng est une image précise de beaucoup d’entreprises chinoises face à la concurrence internationale : au fur et à mesure que la Chine s’est transformée de l’atelier mondial en marché mondial, les entreprises chinoises qui sont allées à l’étranger pâtissent du syndrome du « désavantage des marques chinoises », à l’image de Huawei.
Qu’il s’agisse de la montée des mobiles Huawei ou du renouveau de l’ancienne marque Bosideng, cela touche un sujet au niveau national : les produits chinois doivent se transformer en des marques chinoises.
Depuis le XVIIIe congrès du PCC, la Chine a proposé, à plusieurs reprises, d’explorer activement des moyens et méthodes efficaces pour renforcer la construction des marques et pour faire en sorte que les bonnes marques jouent un rôle de guide. Depuis 2017, le 10 mai est la « Journée des marques chinoises ». La Chine est ainsi entrée dans une nouvelle ère de la construction des marques indépendantes.