L’initiative « la Ceinture et la Route » : vers un développement plus poussé
Le deuxième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale s’est tenu à Beijing du 25 au 27 avril. Et près de 5 000 invités venant de plus de 150 pays du monde ainsi que plus de 90 organisations internationales des cinq continents ont été présents. Les dirigeants de 38 pays sont venus participer à la table ronde.
Selon le discours inaugural prononcé par le président chinois Xi Jinping lors de la cérémonie d’ouverture du forum, l’initiative « la Ceinture et la Route» est bien insérée dans les programmes de coopération et de développement des Nations Unies, de l’ASEAN, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de l’Union économique eurasiatique et d’autres organisations internationales et régionales, ainsi que dans les stratégies de développement nationales de nombreux pays. En Eurasie, en Afrique, en Amérique, comme en Océanie, la coopération dans le cadre de cette initiative a créé de nouvelles opportunités pour la croissance économique mondiale, établi de nouvelles plates-formes de commerce attractives pour les investissements internationaux, offert de nouvelles pratiques pour l’amélioration de la gouvernance économique mondiale, et apporté une contribution originale au bien-être des différents peuples. Tout cela fait de « la Ceinture et la Route » une voie riche d’opportunités et de prospérité pour tous.
À ce jour, la Chine a signé avec 126 pays et 29 organisations internationales des accords de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route ». Dans le même temps, l’initiative « la Ceinture et la Route » et ses concepts fondamentaux ont été cités dans des documents finaux publiés par d’importants mécanismes internationaux, comme l’ONU, le G20, l’APEC et l’OCS. Considérée aujourd’hui comme une voie importante pour promouvoir la paix et le développement à l’échelle régionale, cette initiative chinoise jette une base solide pour la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 fixés par les Nations Unies.
Pendant presque six années, un programme commun de coopération régionale s’est progressivement formé à mesure que les pays partenaires de «la Ceinture et la Route » ont coordonné leur stratégie de développement économique respective avec l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route ». D’une part, les liens commerciaux multilatéraux se sont resserrés au travers de la mise en oeuvre d’une série de grands projets de construction d’infrastructure ; d’autre part, l’interconnexion entre les pays concernés s’est approfondie via la collaboration financière, la coopération éducative et les échanges non gouvernementaux. Ainsi, l’initiative « la Ceinture et la Route » inaugure un carrefour d’échanges culturels et idéologiques.
Le gouvernement chinois a pris des mesures pour abaisser les droits de douanes et protéger les investissements, afin d’encourager les entreprises nationales à investir dans les pays partenaires de « la Ceinture et la Route». Selon des statistiques émises par le ministère chinois du Commerce, en janvier et février de cette année, les firmes chinoises ont investi 2,3 milliards de dollars dans 48 pays riverains, un chiffre en hausse de 7 % en glissement annuel. En outre, jusqu’en avril, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, qui réunit 97 États membres du monde entier, ainsi que le Fonds de la Route de la Soie représentent des sources de financement pour les projets de construction dans ces pays partenaires de « la Ceinture et la Route ».
Quel que soit le thème (infrastructure, échanges économiques et commerciaux, intégration financière ou encore interaction entre les peuples), le bien-fondé de l’initiative « la Ceinture et la Route », laquelle préconise la réalisation d’un développement commun et d’un profit partagé par la voie de la concertation et de la coopération, a été largement reconnu par la communauté internationale.
Selon les analyses publiées récemment par des organismes internationaux comme la Banque mondiale, la coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » réduit de 1,1 % à 2,2 % les coûts commerciaux à l’échelle mondiale et permet d’économiser 10,2 % des coûts commerciaux dans le couloir économique ChineAsie centrale-Asie occidentale. En outre, elle stimule la croissance économique mondiale qui devrait augmenter d’au moins 0,1 % en 2019.
De nos jours, la coopération autour de la culture et du bien-être des peuples s’intensifie entre les pays partenaires de « la Ceinture et la Route », apportant des avantages tangibles aux populations locales. Quant à la construction de « la Ceinture et la Route » verte, déjà, des consensus ont été trouvés et des actions ont été entreprises.
Ainsi, l’initiative « la Ceinture et la Route » reflète à quel point il est possible pour des civilisations différentes de coopérer sur la base du respect mutuel et devrait, à ce titre, servir d’exemple a posteriori.