Shufu : de la tradition à la modernité
industriel de la région. Ils ont alors effectué des enquêtes sur le marché local pendant plus d’un mois. En suivant les politiques de l’État, ils ont décidé de construire un parc commercial. Il nous montre la maquette de ce projet de la Nouvelle Cité de Guangzhou.
« Voilà le projet de la Nouvelle Cité de Guangzhou. En février 2011, je suis revenu ici dans le cadre de la création d’une nouvelle société en charge de la mise en oeuvre de ce projet. À l’époque, j’étais seulement un employé ordinaire au Département d’exploitation. La nouvelle société a été enregistrée en avril. Je me suis alors chargé de l’établissement du projet, de la démolition dans le cadre de sa mise en oeuvre et des ventes. Quatre ans et demi plus tard, j’ai été promu. Je suis maintenant assistant du directeur général et chef du Département d’exploitation. »
Le projet de la Nouvelle Cité de Guangzhou a été établi en 2011. La cérémonie de pose de la première pierre a eu lieu en avril 2011 et le projet a été mis en chantier en juillet 2011. Il s’étend sur 400 ha et possède une superficie bâtie de 3,2 millions de m2. Les investissements se sont élevés à 7,2 milliards de yuans. La Nouvelle Cité de Guangzhou est capable d’accueillir plus de 80 000 emplois.
Actuellement, plus de 880 entreprises sont déjà présentes dans ce parc commercial, dont l’objectif est d’attirer plus de 20 000 entreprises. C’est vertigineux.
« Notre pays est en train de mettre en oeuvre l’initiative “la Ceinture et la Route” et le Xinjiang se trouve sur la Ceinture économique de la Route de la Soie. Kashgar occupe une position avantageuse sur la Route de la Soie. Pour les pays avoisinant le Xinjiang, c’est la première étape pour pénétrer en Chine. Notre projet bénéficie ainsi d’une position avantageuse. Nous sommes une plate-forme pour développer le commerce. L’initiative “la Ceinture
et la Route” vise à promouvoir les échanges commerciaux. Donc, notre projet correspond à cette initiative. Nous avons la Rue commerciale internationale, dédiée aux commerçants venant des huit pays voisins du Xinjiang, dont le Pakistan, le Kirghizistan et le Tadjikistan. Ils pourront vendre leurs marchandises ici via notre plate-forme. Nous pourrons aussi vendre nos marchandises chez eux. Nous avons la Zone commerciale transfrontalière. Normalement, une telle zone doit être créée à la frontière. Mais Kashgar se situe à plus de 300 km de Khunjerab. Avec l’approbation de la région autonome, nous avons donc créé cette zone dans le district de Shufu. Nous avons la Base d’exportation des produits électromécaniques et des machines, qui vise à exporter des équipements chinois vers les pays voisins. Nous nous orientons vers l’import-export. Nous avons effectué des enquêtes et beaucoup de marchands des pays voisins vont faire leurs achats à Guangzhou, et dans les provinces du Fujian et du Zhejiang. Si nous acheminons les marchandises de ces régions à Kashgar, les marchands étrangers pourront faire leurs achats à Kashgar. Cela permettra de réduire les coûts et de gagner du temps. »
Ce projet est gigantesque et deviendra une plaque tournante pour les entreprises, une façon de rationaliser les échanges commerciaux internationaux avant d’entrer sur le territoire chinois. Cela permet aux marchands locaux de développer des marchés, et aux entreprises de toute la Chine de générer des synergies avec les pays voisins.
Au coeur du désert, un grain de sable se transforme en mine d’or quand on applique la bonne équation de ténacité et de rêves.