L’économie du « nuage » a le vent en poupe
Lorsque Kamran Vossoughi a montré la lettre de confirmation portant sa signature via un lien vidéo, le visage du PDG de Michelin Chine exprimait la réussite avec détermination et conviction. Après la première signature en ligne de la troisième édition de l’Exposition internationale d’importation de Chine (CIIE) le 26 février, M. Vossoughi a en outre déclaré qu’il était plein de confiance vis-à-vis du succès de cette édition et était optimiste quant aux perspectives du marché chinois. « L’économie chinoise n’a pas peur devant l’épreuve du feu », a-t-il dit.
Pendant l’épidémie du COVID-19, en particulier depuis le confinement de Wuhan le 23 janvier, les rues se sont vidées, un phénomène identique un peu partout en Chine. Cependant, même ceux qui sont restés confinés pendant le Nouvel An chinois ont pu s’apercevoir que les coursiers sillonnaient les villes. Derrière cela, le secteur de la logistique, le nouveau secteur du commerce électronique, l’éducation en ligne, les jeux en ligne et d’autres secteurs ont saisi les opportunités pour faire valoir leurs atouts. Recrutement dans le « nuage », investissements dans le « nuage », et soins médicaux dans le « nuage » ont permis aux gens isolés chez eux de vivre sans souci, ce qui a également suscité des changements dans le mode de vie.
L’épidémie finira par passer, et certains changements entraînés par l’épidémie se dissiperont avec elle, mais les jours passés sur le « nuage » laisseront une trace, notamment certains de ces changements ou les nouvelles modalités qui ont émergé dans la sphère économique, de la vie quotidienne et de la production. Ils prendront racine et germeront, et se développeront rapidement à n’en point douter.
Diverses indications montrent que les « jours sur le nuage » deviendront une sorte de normalité, et que même si les gens ne sont plus chez eux et qu’ils retrouvent leur condition d’animal social, leur existence continuera sur le « nuage » : là où il y a des gens, il y aura le « nuage ».