Contrôler « l’épidémie économique » nécessite de toute urgence un effort mondial coordonné
de 1 000 milliards d’euros. Dans le domaine de la politique budgétaire, de nombreux gouvernements ont adopté des politiques budgétaires ciblées et actives pour atténuer l’impact de l’épidémie sur la vie économique. Le 27 mars, les États-Unis ont adopté un plan de soutien financier de 2 000 milliards de dollars. Le 23 mars, le gouvernement allemand a proposé un panier de plans de sauvetage ; le Royaume-Uni et la France ont tous proposé un plan de relance économique de plusieurs dizaines de milliards de dollars et des prêts gouvernementaux de plusieurs centaines de milliards de dollars.
Cependant, du fait du caractère national des mesures de riposte économique dans un pays, le manque de coordination des politiques réduira les effets d’une stimulation à grande échelle et provoquera probablement des fluctuations des taux de change, tandis que la politique commerciale d’« agir au détriment des voisins » ne fera qu’aggraver la crise. Par conséquent, face à « l’épidémie économique », toutes les parties doivent renforcer de toute urgence la coordination internationale des politiques macroéconomiques et intensifier conjointement la couverture des politiques macroéconomiques afin d’empêcher l’économie mondiale de tomber en récession. Parallèlement, il faut prendre des mesures communes pour réduire les tarifs, supprimer les barrières et fluidifier le commerce, ainsi qu’envoyer un signal puissant destiné à restaurer la confiance de la reprise économique mondiale.
Au cours de la crise financière internationale de 2008, les pays ont pris des mesures pour atténuer autant que possible le choc de la crise sur la finance et l’économie, entre autres, partager les informations, élargir la portée et le montant de l’échange de devises et coordonner les différentes banques centrales pour baisser les taux d’intérêts. Face à cette « épidémie économique », toutes les parties devraient en tirer une expérience pratique et faire des efforts conjoints pour relever ce nouveau défi.
Le moment critique met à l’épreuve la sagesse collective et la résilience de la gouvernance économique mondiale. « Rester unis et solidaires », c’est un appel lancé par le dirigeant chinois lors du sommet extraordinaire du G20 sur le COVID-19. À l’étape actuelle, la situation de prévention et de contrôle de l’épidémie en Chine continue de s’améliorer, le rétablissement de l’ordre de production et la vie s’accélère, ce qui favorise le maintien de la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale.
Défendant le concept de la communauté de destin pour l’humanité, la Chine fournit à d’autres pays une assistance dans la mesure de ses capacités, contribuant à la stabilité économique mondiale.
Il ne s’agit pas de la première crise de ce genre au cours de l’histoire humaine et ce ne sera pas la dernière. Nous sommes convaincus que l’épidémie sera surmontée et que le développement sain de l’économie mondiale sera restauré, à condition que nous affermissions la confiance et renforcions la coopération.