Contrôler « l’épidémie économique » nécessite de toute urgence un effort mondial coordonné
en Chine et soutient la création d’un écosystème d’innovation ouvert pour construire ensemble une Chine saine. » Après la fondation des centres d’innovation à Londres (Royaume-Uni), en Californie et à Boston (États-Unis), l’entreprise a ouvert en 2014 son premier centre d’innovation de la région Asie-Pacifique à Shanghai. « C’est l’un de nos quatre principaux centres d’innovation dans le monde. En plus, l’incubateur d’innovation de JLABs à shanghai a commencé à fonctionner au deuxième trimestre de l’année dernière. Toujours en 2019, nous avons également créé en Chine un centre de recherche sur le cancer du poumon », précise-t-il. Selon lui, la Chine est un marché important pour les activités mondiales de Johnson & Johnson, elle est non seulement le premier moteur du développement de ses affaires mondiales, mais elle devient également son moteur de l’innovation dans le monde.
Suite à l’apparition de l’épidémie de COVID-19 en Chine, différentes voix ont surgi dans la communauté internationale, mettant en doute le développement futur de l’économie chinoise et s’inquiétant pour les entreprises à capitaux étrangers en Chine. Concernant cela, M. song a déclaré que, pendant la lutte contre l’épidémie, tout le monde a vu la confiance inébranlable du gouvernement chinois pour mener son peuple à la victoire contre le COVID-19, ainsi que la solidarité et les efforts inlassables de toute la société. Il est également convaincu que « cette épidémie à court terme ne changera pas les perspectives favorables du développement à long terme de Johnson & Johnson sur le marché chinois. Une fois que l’épidémie sera terminée, la population chinoise accordera une plus grande importance à la santé, leur demande de soins médicaux de haute qualité augmentera encore et le pays accélérera la construction d’un système de santé plus complet ».
selon lui, la Chine poursuit la réforme et l’ouverture et optimise toujours son environnement d’affaires, ce qui reflète pleinement l’importance que le gouvernement chinois attache pour attirer et soutenir les entreprises à capitaux étrangers, et sa détermination pour leur créer un environnement d’investissement plus équitable, transparent et prévisible. « Nous accordons une grande importance au marché chinois et nous avons confiance dans un développement rapide et de qualité à long terme basé sur l’innovation en Chine », conclut-il.
Face à une éventuelle « épidémie économique », la clé pour résoudre la crise mondiale consiste à prendre des actions politiques fortes et coordonnées au niveau multilatéral qui sont destinées à former une synergie internationale pour atténuer l’impact de l’épidémie. Lors du Sommet extraordinaire du G20 sur le COVID-19 organisé le 26 mars, toutes les parties participantes se sont promis de travailler ensemble pour maintenir la stabilité économique et financière mondiale, renforcer la confiance dans le marché, garantir l’emploi et le bien-être des peuples, et réduire
le choc de l’épidémie sur le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement mondiales.
À l’ère de la mondialisation, l’influence de l’épidémie a largement dépassé le niveau de la santé publique, et la recherche d’une planification générale du développement socio-économique en luttant contre l’épidémie constitue un grand défi pour tous les pays par rapport à leurs capacités de gouvernance de l’État. Dans les faits, beaucoup d’économies ont déjà commencé à prendre des mesures en matière de politiques monétaire et budgétaire afin d’atténuer les risques que l’épidémie ferait peser sur l’économie et la finance.
Dans le domaine de la politique monétaire, les banques centrales de nombreux pays ont successivement baissé leurs taux d’intérêt, et ont proposé une nouvelle politique d’assouplissement quantitatif après la crise financière internationale de 2008, pour continuer à injecter des liquidités sur le marché. La Réserve fédérale américaine a baissé des taux d’intérêt à deux reprises au mois de mars et a annoncé une politique d’assouplissement quantitatif « sans plafond » ; la Banque centrale européenne a lancé un programme d’urgence d’achats de près