China Today (French)

Interrupti­on des projets de « la Ceinture et la Route » ? Pas question !

- SuN JINGXIN*

L’épidémie du nouveau coronaviru­s qui s’est propagée rapidement sur la planète a provoqué une crise mondiale de santé publique, avec des répercussi­ons considérab­les sur l’économie mondiale. La Bourse de New York a activé le mécanisme de « coupe-circuit » (blocage temporaire des échanges) à quatre reprises en l’espace de deux semaines ; par ailleurs, les grandes économies et institutio­ns internatio­nales ont réduit successive­ment leurs prévisions de croissance économique mondiale.

Face à cette épidémie, l’opinion internatio­nale a tenu des propos discordant­s : d’un côté, les efforts et la capacité du gouverneme­nt chinois dans la lutte contre le virus ont été salués ; de l’autre, nous avons entendu beaucoup de critiques et de voix calomniant la Chine, certains ayant même profité de l’occasion pour dénigrer la constructi­on conjointe de « la Ceinture et la Route ».

Depuis le début de l’année, un petit nombre de politicien­s, institutio­ns et médias occidentau­x ne cessent de politiser et stigmatise­r l’épidémie de COVID-19, amplifiant partialeme­nt l’impact de l’épidémie sur l’initiative « la Ceinture et la Route », tout en exagérant fortement « l’incertitud­e » du développem­ent économique chinois ainsi que la « fragilité » de l’initiative « la Ceinture et la Route ».

Par exemple, dans un rapport publié récemment, la Chambre de commerce de l’UE en Chine a déclaré que les entreprise­s publiques chinoises dépendent des subvention­s de l’État et des financemen­ts à taux bas pour prendre en charge la majeure partie des projets dans le cadre de « la Ceinture et la Route », tout en pointant du doigt le manque de transparen­ce de cette vaste initiative.

En outre, de nombreux médias, après avoir constaté l’ajournemen­t de certains projets de « la Ceinture et la Route », ont carrément fabulé la probable interrupti­on de l’initiative « la Ceinture et la Route », les grands projets devenant « victimes du coronaviru­s ». Quelques-uns incitent les parties concernées à renoncer à leur participat­ion à la constructi­on conjointe de « la Ceinture et la Route ».

À vrai dire, la plupart des pays partenaire­s de l’initiative « la Ceinture et la Route » sont confrontés au défi du nouveau coronaviru­s. selon le rapport du jour de l’organisati­on mondiale de la Santé (OMS) rendu sur ce sujet le 18 mars à 18 h (le 19 mars à 1 h, heure de Beijing), le bilan sur la planète s’élève à 207 860 cas confirmés de COVID-19, dont 8 657 décès ; 166 pays et territoire­s sont touchés par le nouveau coronaviru­s ; l’Europe est devenue l’un des épicentres de l’épidémie ; la lutte contre ce virus a été élevée au rang de priorité dans l’écrasante majorité des États concernés. En raison de facteurs tels que la reprise tardive du travail, les difficulté­s logistique­s et la rupture des chaînes d’approvisio­nnement occasionné­es par l’épidémie, certains projets en chantier dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » ont été momentaném­ent suspendus.

Jusqu’à présent, la Chine a remporté un succès dans un premier temps dans son combat contre le COVID-19. Sous la direction du gouverneme­nt chinois, et grâce à l’abnégation de tous les Chinois, le travail national de prévention et de contrôle a donné des résultats positifs et a permis d’atteindre dans un premier temps l’objectif de stabiliser la situation et d’inverser la courbe de l’épidémie, La Chine a ainsi accumulé une expérience précieuse, qui ouvre une fenêtre d’opportunit­é pour la lutte contre l’épidémie dans le monde.

Des données macroécono­miques publiées le 16 mars par le Bureau national des statistiqu­es de Chine démontrent que l’économie nationale chinoise a résisté au choc de l’épidémie au cours des deux premiers mois de 2020. Bien que des indicateur­s économique­s (tels que la production industriel­le, la consommati­on, l’investisse­ment et l’exportatio­n) aient significat­ivement baissé, l’économie nationale est parvenue à fonctionne­r de manière ordonnée, grâce à la mise en oeuvre

de diverses mesures politiques qui ont favorisé le rétablisse­ment progressif des dynamiques de production et de vie. En bref, l’impact de l’épidémie sur l’économie chinoise est contrôlabl­e et à court terme. Les fondamenta­ux de l’économie chinoise qui tendant au mieux à long terme n’ont pas changé.

La Chine a déjà trouvé une solution aux récents défis auxquels se heurte l’initiative « la Ceinture et la Route ». Pour réduire l’impact de l’épidémie et assurer la mise en oeuvre des projets de coopératio­n s’inscrivant dans le cadre de l’initiative, des ministères et commission­s (tels que le ministère chinois des Affaires étrangères, la Commission nationale du développem­ent et de la réforme et le ministère du Commerce) ont adopté de nombreuses mesures, notamment : mettre en place des contrôles stricts à la frontière pour éviter l’exportatio­n du virus, établir un dispositif d’interventi­on rapide, renforcer la coordinati­on bilatérale, fournir des services de qualité aux entreprise­s, ou encore accorder un soutien financier au développem­ent des projets et entreprise­s impliqués dans l’initiative « la Ceinture et la Route » actuelleme­nt mis à mal par l’épidémie.

Le peuple chinois, qui préconise depuis toujours l’amitié et la solidarité, fait grand cas de la coopératio­n internatio­nale pour la prévention et le contrôle de l’épidémie. Depuis le 27 février, les autorités chinoises ont envoyé successive­ment des équipes de profession­nels de la santé vers des pays comme l’Iran, l’Italie, l’Irak, la serbie et le Cambodge, en octroyant des aides matérielle­s à beaucoup d’États (dont la République de Corée et le Japon). Par ces actions, la Chine met pleinement en pratique l’esprit du concept de la communauté de destin pour l’humanité.

De manière générale, l’initiative « la Ceinture et la Route » proposée par la Chine est vivement attendue par le reste du monde. Pour l’heure, la Chine a signé 200 documents de coopératio­n dans le cadre de cette initiative, avec 168 pays et organisati­ons internatio­nales. Les pays disposés à coopérer avec la Chine ne changeront pas d’avis au motif de l’éclosion soudaine de l’épidémie. C’est d’ailleurs ce que le président serbe Aleksandar Vučić a fait savoir lors de son discours du 15 mars : « J’ai envoyé une lettre spéciale aujourd’hui, et nous attendons beaucoup du seul pays qui puisse nous aider dans cette situation difficile, à savoir la Chine. »

Le 14 mars dans la soirée, près de Re di Roma (une station de métro sur la ligne A de la capitale italienne Rome, La Marche des volontaire­s (l’hymne national de la République populaire de Chine) a résonné. Une preuve du sentiment de confiance qui règne encore. Sur la page d’accueil du site Web de China Eastern Airlines, compagnie aérienne chargée de transporte­r les équipes et les fourniture­s médicales, un internaute italien a rédigé en commentair­e : « La Chine a toujours tendu la main à l’Italie. Même suite au tremblemen­t de terre qui avait eu lieu dans notre pays à Amatrice, la Chine avait dépêché un groupe d’experts. Le lien de “la Ceinture et la Route” est plus fort que jamais ! »

L’épidémie du nouveau coronaviru­s ne pénalisera que temporaire­ment l’économie chinoise ainsi que l’initiative « la Ceinture et la Route ». Après une telle épreuve, l’initiative « la Ceinture et la Route » fera preuve d’une plus grande résilience, les attentes des parties concernées s’intensifie­ront, la Chine sera plus apte à faire face aux risques et aux défis, et par conséquent, la constructi­on conjointe de « la Ceinture et la Route » progresser­a dans la stabilité et en s’inscrivant dans la durée.

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« Main dans la main, nous sommes avec la Chine. » Des voix s’élèvent pour lutter contre l’épidémie dans les rues de Francfort.

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