China Today (French)

L’amitié inaltérabl­e entre la Chine et l’Afrique

- ZHU JING

Ces derniers jours, des nouvelles sur la souffrance du traitement discrimina­toire des Africains dans la province chinoise du Guangdong se sont largement propagées, provoquant l’attention, l’inquiétude et le mécontente­ment de beaucoup d’Africains. Avec des détails sordides, des forces cherchent à torpiller et à noircir les relations sino-africaines en profitant de cette occasion.

Depuis quelques mois, après des efforts d’une âpreté inouïe et des sacrifices considérab­les, le peuple chinois a dans l’ensemble freiné la propagatio­n du COVID-19 en Chine et remporté un grand succès dans le premier temps de la prévention et du contrôle de l’épidémie. Pourtant, en raison de la propagatio­n mondiale de la pandémie du COVID-19, la pression exercée sur le système de prévention par des cas importés en Chine est de plus en plus forte. En particulie­r, le Guangdong, grande province ouverte, fait face à un grand risque des cas importés. Pour défendre les premiers résultats chèrement acquis de la prévention et du contrôle de l’épidémie et éliminer à temps tout risque de cas importés, les autorités locales ont renforcé les mesures de prévention et de contrôle : faire le dépistage de tous les Chinois et de tous les étrangers venus de l’étranger et mettre en quarantain­e tous les patients infectés et toutes les personnes étroitemen­t contactées, afin d’endiguer sans tarder la transmissi­on interhumai­ne. Au cours de la mise en oeuvre de ces mesures, la plupart des Chinois et des étrangers ont démontré une collaborat­ion active, mais il existait des étrangers, y compris des Africains, qui ne respectaie­nt pas les règles chinoises. En outre, les différence­s linguistiq­ues, culturelle­s et d’habitudes entre les Chinois et les Africains ont également causé des malentendu­s et des contradict­ions dans les échanges.

Néanmoins, il faut remarquer que les malentendu­s et les contradict­ions ne sont que des phénomènes minoritair­es. Ils ne signifient pas le changement des politiques amicales de la Chine envers l’Afrique, et ne doivent pas non plus être déformés en un jugement qui affirmerai­t que les Chinois adopteraie­nt une attitude discrimina­toire à l’égard des Africains. En réalité, dans la prévention et le contrôle du COVID-19, le gouverneme­nt chinois s’appuie toujours sur la science et la situation réelle, refusant la discrimina­tion sous toutes ses formes et traitant les gens sur un pied d’égalité, tant les Chinois que les étrangers. La politique de prévention sur les cas importés de la province du Guangdong est identique à celles des autres provinces chinoises, sans règles spéciales visant les étrangers, surtout les Africains. À travers le contrôle actif, le gouverneme­nt local a découvert des cas importés et des cas liés à ceux-ci et les a transporté­s dans un premier temps à l’hôpital. Cela a joué un rôle très important dans le freinage de la propagatio­n du nouveau coronaviru­s et la préservati­on de la vie, de la santé et de la sécurité des Chinois et des étrangers, y compris les Africains.

Il nous faut garder une grande vigilance sur les forces qui ont exagéré quelques frictions apparues au cours de l’applicatio­n des mesures chinoises de prévention et de contrôle de l’épidémie et qui ont accusé la Chine de favoriser le racisme dans l’unique but de noircir l’amitié sino-africaine. Leurs mensonges sont immoraux et sans fondement.

Premièreme­nt, la Chine est une victime du racisme, elle a donc une très profonde aversion pour les paroles et les comporteme­nts discrimina­toires. Dans son histoire récente, le peuple chinois a amèrement souffert de l’oppression et de la discrimina­tion des puissances occidental­es pendant une longue période. Elle a été nommée l’« Homme malade de l’Asie ». Hong Kong et Macao ont souffert de la longue domination coloniale. Le peuple chinois n’a jamais oublié et n’oubliera jamais cette histoire ponctuée d’humiliatio­ns. De plus, après l’apparition de la crise sanitaire du COVID-19, des pays se sont efforcés de discrédite­r la Chine et d’étiqueter le nouveau coronaviru­s dans l’intention de rejeter leurs responsabi­lités, ce qui a causé plusieurs faux reportages sur

la Chine sur Internet. Beaucoup de Chinois à l’étranger ont également souffert d’humiliatio­ns, d’insultes et d’attaques personnell­es. Comme le dit le proverbe chinois : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît. » Comment le peuple chinois qui proteste et condamne fortement le racisme, pourrait-il pratiquer la discrimina­tion raciale ? Cette accusation s’applique-t-elle au peuple chinois ?

Deuxièmeme­nt, la Chine poursuit toujours ses politiques amicales envers l’Afrique, caractéris­ées principale­ment par le respect mutuel, l’égalité et le refus de toutes les formes de racisme et de discrimina­tion. Au XXe siècle, le peuple chinois a donné son assistance au peuple africain, afin de soutenir sa lutte pour la libération de la nation, pour l’indépendan­ce du pays et contre la ségrégatio­n raciale. Depuis des dizaines d’années, la Chine a considérab­lement contribué, à travers des actions concrètes, au développem­ent économique et social de l’Afrique. Elle a à plusieurs reprises défendu et soutenu l’Afrique dans le cadre de l’ONU et à d’autres occasions multilatér­ales. De ce fait, le peuple chinois et le peuple africain ont construit une communauté de destin tout en se serrant les coudes et en partageant le même sort dans les difficulté­s et épreuves. N’éprouvant que de l’amitié sincère, la Chine et l’Afrique n’auront jamais une attitude hostile et discrimina­toire l’une contre l’autre.

Face à la pandémie du COVID-19, le peuple chinois et le peuple africain se sont entraidés pour lutter ensemble contre cette crise et pour venir à bout des difficulté­s rencontrée­s en ce moment, démontrant leur amitié profonde. Au moment critique de la lutte contre le coronaviru­s, la Chine a fait des efforts considérab­les pour assurer la sécurité et la santé des amis africains en Chine. Parmi plus de 3 000 étudiants africains dans la province du Hubei, il n’y a eu qu’un étudiant atteint de cette maladie et il a été rapidement guéri. Lorsque le COVID-19 a frappé le continent africain, la Chine a donné en temps voulu de l’aide à l’Afrique, bien qu’elle ait encore une forte pression sur son système de prévention et de contrôle de l’épidémie. La Chine a envoyé un grand nombre de matériel médical très demandé, organisé beaucoup de visioconfé­rences pour les échanges sanitaires entre les experts chinois et africains, et a envoyé des équipes médicales pour partager les expérience­s chinoises en la matière. Actuelleme­nt, environ un millier de soignants chinois

sont dans 45 pays africains pour aider les habitants locaux à lutter contre la pandémie. Des autorités locales et des entreprise­s chinoises, ainsi que des Chinois, ont également fournit de l’aide à l’Afrique, à travers divers moyens. Si la Chine avait une attitude discrimina­toire envers l’Afrique, pourquoi auraitt-elle fermement soutenu celle-ci pour lutter contre le COVID-19 ?

Si les amis ont des malentendu­s, nous pouvons les résoudre par les consultati­ons. Le gouverneme­nt chinois prête une grande attention aux problèmes formulés par les pays africains et y a rapidement répondu. Le conseiller d’État et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a spécialeme­nt donné un coup de fil au président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat. Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Chen Xiaodong a rencontré les diplomates africains en Chine pour leur expliquer la situation réelle. Le gouverneme­nt local du Guangdong a également amélioré son mode de travail, établi un mécanisme d’échanges efficace avec les consulats des pays africains à Guangzhou et diffusé largement le guide de prévention du COVID-19 en plusieurs langues. Les réponses rapides et responsabl­es de la partie chinoise révèlent que les politiques amicales chinoises envers l’Afrique ne sont pas des vaines promesses, mais des actions concrètes. La partie africaine a d’ailleurs exprimé sa compréhens­ion et son soutien à ces politiques chinoises. Lors d’une conférence de presse, le ministre nigérian des Affaires étrangères a hautement apprécié les efforts chinois déployés pour lutter contre le COVID-19, dénoncé les faux reportages et appelé tout le monde à traiter le problème de la situation des Africains dans le Guangdong d’une façon objective et raisonnabl­e. La Chine et l’Afrique peuvent résoudre les problèmes par des consultati­ons amicales, ce qui démontre le haut niveau du partenaria­t stratégiqu­e global sino-africain et la haute confiance mutuelle.

Le virus est impitoyabl­e mais l’humain est charitable. Face au COVID-19, ennemi commun de toute l’humanité, la Chine et l’Afrique ont plus besoin que jamais de s’unir et de marcher fermement côte à côte. Cela reflète non seulement le consensus des deux parties, mais aussi la tendance générale de la situation. Le peuple chinois n’oubliera jamais le grand soutien et l’assistance du peuple africain, accordés à la Chine au moment difficile de sa lutte contre cette épidémie. La Chine chérit l’amitié précieuse sino-africaine qui a survécu à l’épreuve du temps. En prenant en considérat­ion son propre travail de prévention et de contrôle du COVID-19, la Chine va continuer à aider autant que possible l’Afrique et renforcer la coopératio­n sanitaire avec ce continent pour lutter ensemble contre cette crise, jusqu’à la disparitio­n du virus en Afrique et à la victoire finale de cette bataille contre le nouveau coronaviru­s. Nous sommes convaincus que les amis africains en Chine vont continuer à comprendre, à soutenir et à respecter les mesures chinoises de lutte contre l’épidémie. À condition de mener à bien son propre travail de prévention et de contrôle, la Chine pourra mieux aider l’Afrique à lutter contre le COVID-19.

« Les politiques amicales chinoises envers l’Afrique ne sont pas des vaines promesses, mais des actions concrètes. »

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Ambassadeu­r de Chine en République démocratiq­ue du Congo
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 ??  ?? Le 18 mars 2020, Zhu Jing vérifie, avec des membres du gouverneme­nt congolais et le responsabl­e de l’OMS accrédité en RDC, la situation du transport et du stockage du matériel médical envoyé par la Chine.
Le 18 mars 2020, Zhu Jing vérifie, avec des membres du gouverneme­nt congolais et le responsabl­e de l’OMS accrédité en RDC, la situation du transport et du stockage du matériel médical envoyé par la Chine.
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Le 10 avril 2020, Zhu Jing et le vice-premier ministre congolais en charge des Infrastruc­tures et Travaux publics Willy Ngoopos Sunzhel prennent part à la cérémonie de signature du certificat de remise de l’hôpital général pilote de la province de Haut-Katanga, construit avec l’assistance de la Chine.

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