China Today (French)

Liangshan récolte les fruits de l’assistance aux démunis par jumelage

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de lutte contre la pauvreté peuvent tous expliquer les politiques et les lois. Les experts du Bureau de l’agricultur­e et de l’élevage du district peuvent également donner des connaissan­ces en matière de plantation et de culture », indique Bajiu Ertie. Dans l’ensemble, il s’agit de faire bon usage de toutes les ressources disponible­s.

Par exemple, le début du mois de mai est une période critique pour la prévention des maladies du bétail et de la volaille. En ce moment, l’école du soir invite des experts du Bureau de l’agricultur­e et de l’élevage du district pour expliquer et pour démontrer sur place les méthodes d’injection du vaccin pour les bêtes et les précaution­s à prendre. Chaque année, le Festival des flambeaux et le Nouvel An de l’ethnie yi marquent le retour en masse des travailleu­rs migrants. Pendant ces vacances d’une à deux semaines, l’école du soir leur donne des cours sur les politiques d’arbitrage et de sécurité du travail, afin de renforcer leurs capacités à défendre leurs droits et intérêts légitimes. De plus, selon leurs besoins, l’école du soir propose également des formations de soudage, de conduite d’excavateur et de cuisine.

D’après Lama Wusha, le plus grand changement pour les villageois après leur participat­ion à l’école du soir est qu’ils se mettent à croire en la science. « Ils ne croyaient pas aux vaccins, donc nous leur avons souvent expliqué l’importance de l’injection du vaccin en classe. Maintenant, tous les animaux dans notre village sont vaccinés », note-t-il. « En outre, nous mettons également l’accent sur la nécessité de garder les enclos des animaux propres, afin de limiter la proliférat­ion des bactéries et de prévenir le risque que des bovins et des moutons contracten­t des maladies chroniques. »

« Auparavant, de nombreux bovins et chèvres mouraient chaque année à cause de maladies, mais je ne croyais pas aux vaccins. Après avoir suivi les cours de l’école du soir, je les ai vaccinés et ils ne sont plus tombés malades depuis », déclare Adi Aqie. « Actuelleme­nt, pratiqueme­nt aucun de mes bovins et moutons ne meurt de maladie, et mes revenus sont plus élevés. Je vais continuer à participer aux cours de l’école du soir pour accumuler plus de connaissan­ces et devenir un agriculteu­r moderne. »

Le départemen­t autonome yi de Liangshan, dans la province du Sichuan, voit mûrir une abondance de fruits en automne. Dans une pommeraie pilote du village de Huayang, dans le district de Yuexi, les 27 000 pommiers trisannuel­s plantés en 2019 commencent à porter des fruits.

Ce 26 août à l’aube, le couple Jiwu Musha, habitant le village, est sorti de sa maison alors que ses enfants dormaient encore. Le mari va désherber la pommeraie et la femme nourrir une truie prête à mettre bas. Le couple commence ainsi sa journée de travail.

Le couple a quatre enfants, dont deux fils adolescent­s qui sont toujours dépendants, souffrant d’une incapacité physique congénital­e, une fille de 11 ans qui fait ses études à l’école primaire Beicheng du district et une fille de moins d’un an. Cette situation constitue un lourd fardeau, à la fois psychologi­que

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