La Chine publie des photocopies de manuscrits tibétains antiques de Dunhuang
La Chine a publié pour la première fois des photocopies de documents tibétains antiques ramenés en France depuis les célèbres grottes de Mogao, il y a un siècle. Les manuscrits de Dunhuang ont été découverts en 1900 dans les grottes de Mogao, au Gansu, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Produits sur une période s’étalant du IVe au XIe siècles, la majorité des manuscrits sont en chinois, mais certains sont rédigés en d’autres langues ethniques, dont le tibétain. Au début du XXIe siècle, un grand nombre de manuscrits tibétains de Dunhuang ont été emportés dans d’autres pays, comme la France et le Royaume-Uni. Aujourd’hui, la littérature tibétaine compilée et publiée est conservée à la Bibliothèque nationale de France. L’Université Minzu du Nord-Ouest et la Maison d’édition des classiques chinois de Shanghai, en collaboration avec des rédacteurs de la Bibliothèque nationale de France, ont compilé et publié les photocopies en un ensemble de 35 volumes avec plus de 28 000 illustrations en haute définition.
« La conclusion la plus importante est que notre coopération et notre compréhension commune l’emportent de loin sur la concurrence et les différences. La Chine et l’UE sont des partenaires stratégiques globales, pas des rivales systémiques. »
— Déclaration de Wang Yi, conseiller d’État et ministre chinois des Affaires étrangères, dans une interview accordée à l’agence de presse Xinhua et au China Media Group.
D’après lui, la mission la plus importante est de relever ensemble les défis mondiaux, de promouvoir un monde multipolaire, la mondialisation économique et une plus grande démocratie dans les relations internationales ainsi que d’insuffler plus de stabilité et de certitude dans un monde turbulent et changeant.
« En cette fin d’année 2020 marquée dans le monde par les effets de la pandémie de COVID-19, dévastateurs pour les économies, un tel accord participe de nouvelles bases de stabilité favorables à la reconstruction économique de la Chine et de l’Europe. »
— Déclaration de Didier Kling, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la région Paris Île-de-France, lors d’une interview accordée par écrit à l’agence de presse Xinhua.
Il espère qu’avec l’accord d’investissement Chine-UE, la confiance des investisseurs chinois vis-à-vis de l’Europe et des investisseurs européens vis-à-vis de la Chine se renforcera et les incitera à augmenter leurs investissements et à intensifier leur coopération.
« Je suis convaincu que l’avenir repose sur le partenariat entre les entreprises chinoises et françaises et qu’il doit s’exprimer sur le continent africain. »
— Déclaration d’Étienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique, lors d’une visioconférence sur les perspectives de coopération entre l’Europe, la Chine et l’Afrique pour le développement du continent africain.
Selon lui, la présence d’entreprises chinoises est bonne pour l’Afrique : près d’un tiers de la croissance africaine s’explique par la présence et l’investissement chinois. Un partenariat sino-africain en Afrique pourrait contribuer à dynamiser les entreprises françaises en intégrant le secteur privé.