Terre fertile
Un vieil homme enseigne à un jeune garçon comment jouer du violon. « Tu dois être prudent avant de commencer », lui dit-il. Le vieil homme commence à marcher seul sur un chemin entouré de montagnes, de lacs, de sensations et de souvenirs. Il avance lentement et calmement, sur ce chemin rempli de contradictions. Le regard de l’ancien croise le regard d’une jeune fille. Le passé et le futur se rencontrent dans le présent, et simultanément dans un temps abstrait à travers nous et au-delà de nous. La sagesse de l’aîné laisse sa place à la pureté de la jeunesse.
Un bateau sur la terre ferme et un bateau dans l’eau. Tous deux semblent figés sans une présence humaine. Nous observons les travailleurs, mais pas le résultat de leur labeur. Tous ces éléments existent dans un lieu commun, la mère Nature avec laquelle nous sommes inextricablement liés. Une relation interdépendante qui nécessite de prendre soin non seulement de la nature mais aussi de l’humain. Le film s’achève sur un écran noir avec le chant des oiseaux, donnant un sentiment de continuité : le cycle de la vie.