Parvenir à la prospérité commune
Le 17 août, la 10e réunion de la Commission centrale des affaires économiques et financières s’est penchée sur la promotion vigoureuse de la prospérité commune, ce qui a suscité de vives discussions au sein de la population.
Au cours de cette réunion, il a été souligné que la prospérité commune est la prospérité de tous, pas la prospérité de quelques-uns. Il ne s’agit non plus d’un égalitarisme uniforme. Il est nécessaire de promouvoir la prospérité commune par étapes. Il faut donc encourager le travail et l’innovation, insister pour assurer et améliorer les moyens de subsistance des gens dans le développement, créer des conditions plus inclusives et équitables pour que la population améliore son niveau d’éducation et sa capacité de développement, fluidifier les flux d’ascension sociale, et créer des opportunités, afin que tous participent.
Au cours de ces 40 dernières années de réforme et d’ouverture, l’économie chinoise a connu une croissance rapide. L’écart entre les revenus et les patrimoines s’est néanmoins accru, et le problème du déséquilibre de la répartition des revenus est devenu plus important. Au cours de cette période, l’écart global entre riches et pauvres a grossi. Selon les données du Global Wealth Report 2021 du Credit Suisse, le coefficient de Gini pour l’immobilier en Chine a atteint 0,704 en 2020, inférieur à celui du Brésil, de la Russie et des États-unis, mais supérieur à celui de la France, de l’italie et du Japon. Un coefficient inférieur à 0,7 indique un écart faible entre riches et pauvres, et s’il est supérieur à 0,8, il indique un écart important.