Ningbo : une ville « civilisée »
La ville de Ningbo, dans la province du Zhejiang (est), est non seulement l’un des ports de départ de la Route maritime de la Soie, mais aussi l’un des berceaux de la civilisation océanique de la Chine. Fouillées en 2020, les ruines de Jingtoushan (vieilles de 8 000 ans), à Yuyao, près de Ningbo, constituent à ce jour le témoignage le plus ancien de cette civilisation.
Ningbo possède également la première bibliothèque privée de Chine, le Pavillon Tianyi (1561-1566). Par ailleurs, elle est la ville natale de Wang Yangming et de Huang Zongxi, grands penseurs confucéens chinois, et a été témoin de la prospérité de l’école confucianiste du Zhejiang de l’est.
Avec son passé et son développement actuel remarquable dans la nouvelle ère, elle fait rayonner la notion de « civilisation ».
Ningbo est la première cité chinoise à construire une « ville permettant de s’asseoir partout », c’est-à-dire tellement propre que ses habitants pourraient s’asseoir n’importe où et n’importe quand sans se salir.
Elle est une « ville d’amour », comptant dix modèles nationaux de moralité ou candidats nominés à ce titre, 21 modèles provinciaux de moralité, 107 « gens de bien de Chine » et 2,14 millions de bénévoles enregistrés.
Ningbo est également une « ville civilisée dans l’ensemble » : ses campagnes sont aussi civilisées que son centre urbain et se développent en symbiose avec la ville pour réaliser une prospérité partagée.
Enfin, elle est une « ville de sport » : les sportifs de Ningbo ont remporté cinq médailles d’or aux Jeux olympiques de Tokyo.
En conclusion, Ningbo est une vitrine du développement de la civilisation chinoise.