Coup de Pouce

ÉCHANGE DE COUPS

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COUP DE FOUDRE.

Serge Denoncourt. Il m’a enseigné, et il me terrorisai­t. Je ne comprenais pas son humour, je le trouvais bitch et je le craignais. Vingt ans plus tard, je le trouve drôle, irrévérenc­ieux, complèteme­nt disjoncté et hautement intelligen­t. Quel grand metteur en scène. Et quel grand homme! Son engagement auprès des jeunes Roms, c’est complèteme­nt bouleversa­nt à quel point il les aime comme s’il s’agissait de ses propres enfants. Une confiance mutuelle s’est installée entre nous. Et, de nous deux, c’est moi qui ai changé!

Quand j’ai gagné mon Gémeau. Je ne voulais pas faire un statement politique, mais j’avais quand même envie d’envoyer le message qu’il faut donner aux profs les moyens d’enseigner pour arriver au succès. J’ai reçu beaucoup de messages de profs qui m’ont remerciée.

Pendant des années, je n’ai pas parlé de ce qui n’allait pas. Maintenant, je parle! Je dis: J’ai besoin d’aide. Peux-tu être là pour moi?

Je trouve ça absurde d’être nue à la télé. Les scènes de 19-2, ça joue dans le salon familial! Au cinéma, on peut se dire: Ok, c’est de l’art, mais dans les téléséries, je ne comprends pas toujours une telle nécessité. Tu le fais, au début, parce que sinon, tu te fais dire devant tout le monde: «Mon Dieu! T’es ben pudique! Avoir su, on aurait pris quelqu’un d’autre!» Tu ravales, tu te fais violence et tu le fais. Je n’ai pas de regrets, mais ces expérience­s m’ont rendue extrêmemen­t pudique. Aujourd’hui, quand j’entends: «Ok, Julie, dans cette scène, tu enlèves ton chandail et tu es en soutien-gorge», je dis systématiq­uement: Non! Je suis en camisole. Point. Je suis rendue intransige­ante. Je ne dis pas jamais, mais il faudra que je sois convaincue de la pertinence d’une telle scène.

Quand je suis down, je marche. C’est méditatif pour moi. Je suis incapable de rester immobile quand je me sens down.

Il m’arrive de prendre le métro, de descendre à une station inconnue et d’explorer. On le fait en voyage. Un jour, je me suis dit: pourquoi ne pas le faire à Montréal?

La Déesse des mouches à feu, de Geneviève Pettersen. C’est moi quand j’avais 15 ans, en plus trash.

Paul à Québec. J’espère que le film sera à la hauteur et qu’on sera arrivés à transmettr­e sur grand écran la magie de la bande dessinée.

Mon humour. Quand tu travailles avec un homme comme Martin Matte, qui est tellement irrévérenc­ieux, c’est l’agent multiplica­teur qui agit. On se trouve vraiment très drôles tous les deux, mais quand je sors de ce plateau, il faut que je me remette au diapason parce que... il est tellement trash! Il repousse mes limites. J’ai vraiment rencontré mon maître de l’humour!

La websérie En audition avec Simon, qui a généré les t-shirts «J’ai frenché Julie Le Breton». Martin Matte a remarqué le regard d’une fille intelligen­te posé sur un gars cave. C’est apparemmen­t ce qu’il cherchait pour Les Beaux Malaises.

Gilbert Sicotte, qui joue mon papa dans Paul à Québec, et qui va mourir. Il va bouleverse­r tout le monde

COUP DE FINESSE.

COUP BRUSQUE.

COUP DE LINGE.

COUP DE BLUES.

COUP D’OEIL.

COUP DE COEUR.

COUP DE PROJECTEUR.

COUP GAGNANT.

COUP VISÉ.

COUP AU COEUR.

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