À L’ÉTHANOL
De sol, muraux ou de table, les foyers à l’éthanol ne nécessitent pas de cheminée. Cela dit, leur popularité préoccupe les services de sécurité incendie. «Depuis deux ans, nous n’en faisons plus la promotion à cause des risques liés à la manipulation lorsqu’on remplit l’appareil et à l’aération, car ces foyers dégagent du dioxyde de carbone», dit Chantal Demers.
CAPACITÉ DE CHAUFFAGE:
S’ils sont abordables et faciles à entretenir et à déplacer, ils ne chauffent pas vraiment. Leur fonction est avant tout esthétique et décorative.
Les flammes, réalistes, créent une ambiance chaleureuse.
AMBIANCE:
INCONVÉNIENTS:
La Régie du bâtiment du Québec n’encadre pas encore ces foyers et on retrouve plusieurs appareils à bas prix, mais non certifiés. Il faut user de prudence lorsqu’on allume le poêle ou qu’on recharge le réservoir. «Il vaut mieux que ce soit manipulé par des personnes compétentes et toujours les mêmes», conseille Normand Hamel. De plus, le carburant est cher (environ 5 $ le litre) et il est préférable d’utiliser celui recommandé par le fabricant.
FACTEUR ENVIRONNEMENTAL:
Ce biocarburant n’est pas aussi vert qu’on pourrait le croire. Au Canada, l’éthanol est un alcool fait surtout à base de blé et de maïs. Or, la culture intensive du maïs requiert d’importantes quantités d’eau et de pesticides, sans parler des impacts alimentaires (selon certaines études, les biocarburants extraits des céréales contribuent à l’insécurité alimentaire puisque les ressources en nourriture sont moins disponibles). De plus, les foyers à l’éthanol dégagent du monoxyde de carbone et d’autres gaz nocifs; il faut donc s’assurer de bien aérer la pièce et d’installer un détecteur de monoxyde de carbone.
799 $ à 2 000 $ pour des produits certifiés. Il n’est pas nécessaire de faire appel à un installateur.
PRIX DE L’APPAREIL: