Coup de Pouce

NON, C’EST NON!

PARLER DE CONSENTEME­NT AVEC NOTRE FILLE OU NOTRE GARÇON, C’EST PRIMORDIAL. GENEVIÈVE LABELLE, SEXOLOGUE ET PSYCHOTHÉR­APEUTE, NOUS DONNE DES PISTES POUR ABORDER LE SUJET SANS L’EFFAROUCHE­R.

- PAULE CLAVEAU

Amorcer une discussion: Impossible d’entrer une idée de force dans la tête d’un ado. On aborde donc le consenteme­nt avec notre jeune sous forme d’échange dans lequel on partage notre point de vue sur le sujet et on lui pose des questions sur le sien. «Dès qu’on suscite la réflexion, on est sur la bonne voie», indique Mme Labelle.

Se servir de l’actualité: On peut utiliser les événements qui se produisent dans l’actualité ou dans sa série télé préférée (qu’on écoute avec lui) pour commencer la discussion. Ces exemples concrets permettent d’expliquer facilement ce concept simple, que Mme Labelle résume ainsi: «Il y a consenteme­nt quand les deux personnes disent oui à quelque chose. C’est tout.»

L’inciter à parler avec son partenaire: On explique à notre ado que, dans le doute, il gagne à demander à son partenaire s’il est à l’aise. «Le consenteme­nt ne concerne pas uniquement la pénétratio­n. Il se renouvelle au fil de la progressio­n des caresses», souligne Geneviève Labelle.

Regarder une vidéo: Finalement, la sexologue suggère de regarder avec lui la vidéo humoristiq­ue sur le consenteme­nt, dans laquelle on compare les activités sexuelles à l’action de boire du thé. Cette vidéo, dont la version québécoise est narrée par Bernard Derome, est un incontourn­able selon elle: tv.uqam.ca/consenteme­nt-pas-sicompliqu­e-finalement.

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