Coup de Pouce

TÉMOIGNAGE­S

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«En vieillissa­nt, je suis de plus en plus impatiente envers les gens incompéten­ts: si je croise dans un magasin un vendeur nonchalant qui me fait sentir que je le dérange, je quitte l’endroit aussitôt... Je n’ai pas de temps à perdre

ça!» avec

— Karole, 56 ans

«Avec un fils TDAH et mon métier d’éducatrice en garderie, je ne peux pas me permettre d’être impatiente! Mais les journées où je me sens plus fatiguée, il m’arrive de me montrer plus irritable avec les enfants. Au moins, grâce à ma pratique de la méditation, je suis plus en mesure de gérer mon impatience. Il faut prendre du recul par rapport à la situation.

— Mélanie, 38 ans

«Plus j’essaie de contrôler mon impatience, plus ça l’alimente. Cela dit, même si elle fait ressortir le pire de moi, elle m’amène aussi à me remettre en question et à vouloir devenir une meilleure personne.»

— Marie-Ève, 39 ans

«Je me considère comme une personne patiente en général. Mais ce qui me rend impatiente, et par le fait même moins empathique, ce sont les gens qui me parlent de leurs problèmes pour qu’on trouve des solutions ensemble, mais qui finalement ne font rien pour changer les choses

sort.» ou améliorer leur

— Anémone, 28 ans

«Je suis une personne impatiente de nature. Je travaille très fort pour que ça ne paraisse pas, mais mon visage et mes yeux en disent long. Ce qui m’aide alors à me calmer, c’est de prendre de grandes respiratio­ns et de me parler. Une chance que mon chum est extrêmemen­t

lui!» patient,

— Maryse, 51 ans

«Ce

qui me rend impatiente, ce ne sont pas les situations comme telles, mais l’état dans lequel je suis quand je les vis. Quand je suis en forme et bien dans ma peau, peu de choses réussissen­t à m’affecter. Mais si je suis fatiguée, affamée ou stressée, l’impatience se fait plus vite ressentir.

— Christine, 47 ans »»

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