Coup de Pouce

5 FAITS SUR LA VIE D’UNE...

HOCKEYEUSE PROFESSION­NELLE

- Propos recueillis par Stéphanie Perron

1 L’entraide est une valeur primordial­e.

Presque toutes les femmes qui ont joué pour l’Équipe nationale canadienne par le passé s’impliquent aujourd’hui d’une façon ou d’une autre dans le développem­ent des joueuses actuelles et futures. C’est comme une famille!

2 Nous ne sommes pas rémunérées.

Les gens sont surpris d’apprendre que nous ne recevons pas de salaire pour jouer dans une ligue profession­nelle! La saison 2017-2018 de la Canadian Women’s Hockey League marquera la première année où les athlètes seront rémunérées pour la pratique de leur sport. Désormais, les joueuses seront en moyenne payées 3000 $ par année.

3 ON COMPARE SOUVENT, À TORT, NOS PERFORMANC­ES À CELLES DES JOUEURS DE HOCKEY MASCULIN.

Après les derniers Jeux olympiques d’hiver, on m’a souvent qualifiée de «Sydney Crosby du hockey féminin». Mais on ne peut simplement pas comparer un athlète masculin à une athlète féminine. Les femmes ne seront jamais aussi fortes, puissantes et rapides que les hommes. Il faut considérer le hockey féminin comme un sport en soi, avec ses particular­ités, et l’apprécier pour ce qu’il est.

4 LA PRÉPARATIO­N AUX OLYMPIQUES IMPLIQUE DES SACRIFICES.

Les joueuses sélectionn­ées pour faire partie de l’Équipe nationale aux Olympiques se rassemblen­t à Calgary sept mois avant les Jeux. Pendant cette période, l’équipe est soit sur la route pour disputer des matchs, soit sur la glace pour s’entraîner. Plusieurs doivent alors mettre en suspens leurs obligation­s profession­nelles et scolaires, et s’éloigner de leurs familles.

5 CE N’EST PAS NOTRE EMPLOI À TEMPS PLEIN.

La plupart des joueuses préparent ou mènent une carrière profession­nelle en parallèle de leur pratique du hockey. Par exemple, les joueuses de l’Équipe nationale possèdent presque toutes un diplôme universita­ire ou sont en voie de l’obtenir. Même chose chez les Canadienne­s de Montréal: les joueuses travaillen­t dans divers domaines, comme l’enseigneme­nt, la planificat­ion financière, la gestion immobilièr­e et le marketing.

 ??  ?? MARIE-PHILIP POULIN, 26 ans. Capitaine des Canadienne­s de Montréal, et de l’Équipe nationale féminine de hockey, qui représente­ra le pays aux Jeux olympiques de Pyeongchan­g ce mois-ci.
MARIE-PHILIP POULIN, 26 ans. Capitaine des Canadienne­s de Montréal, et de l’Équipe nationale féminine de hockey, qui représente­ra le pays aux Jeux olympiques de Pyeongchan­g ce mois-ci.

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