EN LIBRAIRIE CE MOIS-CI
MOI, CE QUE J’AIME, C’EST LES MONSTRES (livre premier) Par Emil Ferris
Voici le journal intime de Karen, 10 ans, qui vit à Chicago dans les années 1960. Fan finie d’horreur, elle adore dessiner des monstres (elle se représente même sous les traits d’un petit loup-garou). Quand la voisine du haut meurt, Karen mène sa propre enquête pour traquer la vérité, coûte que coûte. Un roman graphique dense et plutôt triste, à savourer autant pour l’histoire et ses nombreux détours que pour les dessins fort détaillés. Traduction de l’anglais par J.-C. Khalifa, lettrage par Amandine Boucher, Alto, 2018, 416 p., 39,95 $.
OCÉANS Par James Hyndman
Dans ce premier livre de l’acteur James Hyndman, on plonge dans une série de ruptures, de recommencements, de liens qui se nouent et se dénouent. Chaque chapitre propose un soliloque différent d’un personnage différent, dans une langue belle et riche. À lire à voix haute, comme on le ferait avec de la poésie. Le texte sera présenté par l’auteur lui-même, accompagné d’Évelyne de la Chenelière, à la prochaine édition du FIL, en septembre. (festival-fil.qc.ca). xyz (Quai no 5), 2018, 100 p., 16,95 $.
THELMA, LOUISE & MOI Par Martine Delvaux
En 1991 sort le film Thelma et Louise. À la fin du film, l’auteure éclate en sanglots, bouleversée par le destin tragique des deux femmes en cavale. Dans ce récit intimiste, Martine Delvaux entrecroise les réflexions autour de ce film culte, qu’elle a vu de nombreuses fois, et celles de sa vie personnelle. Elle relie le film à d’autres films, à des amitiés marquantes, à des moments historiques particuliers. Vaste comme une conversation qu’on ne veut jamais terminer, ce livre nous donne l’irrésistible envie de regarder le film, encore une fois. Héliotrope, 2018, 240 p., 22,95 $. JULIE ROY