Coup de Pouce

ENTREVUE AVEC DIANE LAVALLÉE

- Par Joëlle Bergeron

Une exposition consacrée à

La Petite Vie se tient présenteme­nt au musée Pointe-à-Callière. Quand vous avez accepté le rôle de Thérèse, vous doutiez-vous que la série obtiendrai­t autant de

succès? Absolument pas! Même que ç’a pris quelque temps avant que les gens embarquent dans cette folie et cette démesure. Les personnage­s avaient de gros traits mais, en même temps, il y avait de grandes vérités làdedans. Au Québec, tout le monde connaît maintenant la recette du pâté chinois! Êtes-vous surprise de voir que l’émission suscite encore autant d’intérêt, 25 ans après sa création? Au moment où on la faisait, on avait beaucoup de plaisir et on voyait se créer un certain engouement, mais on était loin de se douter que ça deviendrai­t une série culte. Je suis assez fière d’avoir fait partie de ce projet-là. On vous voit beaucoup exploiter votre côté comique en télé (Boomerang, En tout cas, Conseil de famille). Étiez-vous heureuse d’explorer d’autres avenues dans Répertoire des villes disparues, un drame fantastiqu­e?

SA THÉRÈSE PARÉ A MARQUÉ LES ESPRITS AVEC SA DÉSORMAIS PHRASE CULTE «STEAK, BLÉ D’INDE, PATATES». CET HIVER, C’EST EN MAIRESSE D’UN VILLAGE D’UN PEU PLUS DE 200 ÂMES QU’ELLE PERCERA LE GRAND ÉCRAN, DANS RÉPERTOIRE DES VILLES DISPARUES. ENTREVUE AVEC UNE ACTRICE QUI BRILLE AUTANT DANS LE REGISTRE COMIQUE QUE DRAMATIQUE.

J’ai eu la chance de jouer dans

Bonjour, là, bonjour de Michel Tremblay au théâtre dernièreme­nt – justement dans un autre registre –, et c’était effectivem­ent stimulant d’aller dans des zones d’hypersensi­bilité et de vulnérabil­ité. Dans le film, la mairesse doit avoir de l’ampleur et du panache pour tenir les rênes du village. Je n’ai pas souvent joué ce genre de personnali­té-là dans ma carrière. Pour son 11e film, le réalisateu­r Denis Côté a distribué ses rôles sans audition. Étiez-vous flattée qu’il vous choisisse? J’étais très surprise qu’il pense à moi. En fait, je n’en revenais pas! C’est signe que Denis avait une confiance totale en moi, même si nous n’avions jamais collaboré ensemble. À la lecture du scénario, j’ai été touchée par les très belles scènes de mon personnage dans le film. Franchemen­t, ç’a été une belle rencontre avec Denis.

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