Coup de Pouce

LES RÈGLES D’OR AU SPA

POUR PROFITER À FOND DE NOTRE MASSAGE, DE NOTRE SOIN DU VISAGE OU ENCORE DE NOTRE EXPÉRIENCE THERMALE, ON SUIT CES QUELQUES RÈGLES DE SAVOIR-VIVRE.

- Par Marouchka Franjulien

Quand on se fait (gentiment) dire deux ou trois fois de parler plus bas dans le baintourbi­llon, on comprend vite qu’au spa, le silence est d’or. Mais qu’en est-il des autres règles tacites que tout le monde semble connaître sauf nous, qu’il s’agisse de laisser un pourboire ou d’interrompr­e un soin? Zoom sur l’étiquette à adopter afin de passer un moment parfaiteme­nt zen.

«CACHEZ CE CORPS QUE JE NE SAURAIS VOIR»

Lors d’un massage, on enlève nos vêtements (sauf notre culotte) et nos bijoux, puis on se glisse sous le drap ou la couverture. On n’est pas pudique pour un sou? Qu’importe, c’est obligatoir­e. «Non seulement le ou la massothéra­peute se sentira plus à l’aise, mais ça permettra aussi de créer une ambiance cocooning», explique Sarah Lebel Viens, directrice, expérience de marque, au Strøm spa nordique. À l’inverse, si l’on préfère rester tout habillée, il existe des options qui nous conviendra­ient mieux, le shiatsu par exemple, une méthode thérapeuti­que japonaise qui demande qu’on garde nos vêtements.

MENSTRUÉE? ET ALORS!

On n’y avait pas pensé, mais voilà: notre cycle coïncide avec notre sortie au spa… Doit-on annuler notre rendez-vous? «Absolument pas, dit Mme Lebel Viens. Qu’on soit à la piscine ou dans un bain-tourbillon, la même étiquette s’applique.» On met un tampon ou une coupe menstruell­e dès qu’on enfile notre bikini. Ça vaut aussi pour une épilation du maillot, d’ailleurs: une bonne esthéticie­nne n’en sera pas gênée outre mesure.

POURBOIRE: COMBIEN DONNE-T-ON?

Si c’est mal vu de quitter un restaurant sans donner de pourboire, ça l’est tout autant dans le cas du spa. Le massothéra­peute vient de passer 90 minutes à nous malaxer le dos? On lui donne un tip, dont le montant reste à notre discrétion. On évite cependant de laisser des queues de cerise. La raison? «Ça fait partie de notre salaire», indique Laurence Boucher, esthéticie­nne à Espace Nomad, un spa bio à Montréal, qui recommande de donner 5 $ pour chaque demi-heure passée à nous faire chouchoute­r (ça vaut aussi pour un facial ou une manucure-pédicure), même si l’on peut bien sûr s’en tenir à l’éternel 15 %. Et si l’on n’a pas du tout — mais alors pas du tout! — apprécié notre traitement? On ne laisse pas de pourboire, mais on en explique la raison à l’accueil, afin que le spa puisse améliorer son service pour les prochains clients.

ON COMMUNIQUE!

Allongée sur la table de massage, on se laisse pétrir le dos par des mains habiles… tellement qu’elles semblent trouver, avec un flair remarquabl­e, LE point douloureux qui nous crispe au plus haut point. Plutôt que de supporter cette torture en silence en se disant que ça fait partie du traitement (et de passer les 45 minutes restantes à serrer les dents), on ne se gêne pas pour le signaler dès qu’on ressent un inconfort. «Certaines personnes souhaitent relâcher les tensions musculaire­s en profondeur quand d’autres rêvent d’un vrai moment de détente», dit Natalie Émond, directrice, expérience client, et copropriét­aire du Bota-Bota, spa-sur-l’eau. En précisant nos attentes, on a donc plus de chances de recevoir un soin à notre image. Et si l’on est très chatouille­use? Impossible de le cacher au massothéra­peute, qui le comprendra dès le premier gloussemen­t: autant le souligner au préalable afin qu’il soit en mesure d’adapter ses techniques! »»

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