Le gardiennage de maisons
Si l’on ne souhaite pas que des étrangers viennent chez nous, le gardiennage d’animaux ou de maison peut être une piste intéressante. C’est celle privilégiée par Laetitia, mère de cinq enfants de 2 à 12 ans, et son conjoint. Sa famille et elle ont, à deux reprises, gardé une demeure au Saguenay, en plus de s’occuper du chien, des deux chats, des poules, des canards, du lapin et du poisson rouge. En Estrie, ce sont deux chats dans une charmante maisonnette de village qui les attendaient. «Nous avons adoré nos deux expériences. Elles nous ont permis de découvrir de nouvelles régions et de changer un peu de notre quotidien, sans frais. Puis, comme nous n’avons pas d’animaux, mais adorons en prendre soin de temps à autre, cette façon de voyager est vraiment parfaite pour nous.»
Auteure et conseillère littéraire, Nadia Gosselin est nomade numérique depuis deux ans. Entre deux séjours à l’étranger, elle aime poser ses valises au Québec et s’occuper d’animaux. Elle admet qu’il lui est toutefois plus facile de trouver un nid temporaire hors de nos frontières.
Si elle a déniché plusieurs offres grâce au bouche- à- oreille, elle est aussi membre de communautés en ligne, comme TrustedHousesitters et Nomador. «Il y en a d’autres qui proposent des occasions au Québec, mais je ne les utilise pas vraiment; il me semble préférable de concentrer mon activité à un ou deux endroits, afin que mon profil contienne plusieurs bonnes références.»
Les sites de ces communautés regorgent d’information et de ressources sur le sujet. Son conseil? Rester prudent et faire affaire seulement «avec des gens qui ont d’excellentes références».