Le «couchsurfing »
Très populaire il y a une dizaine d’années, le couchsurfing a, au dire de plusieurs utilisateurs de la première heure, beaucoup changé. Si certains voyageurs continuent d’aller dormir chez des membres de temps en temps, rares sont les Québécois à avoir fouiné sur la plateforme pour trouver à se loger dans la province, si l’on se fie à un sondage non scientifique réalisé par l’auteure de ces lignes. De plus, cette option convient généralement mieux aux voyageurs en solo ou en couple qu’aux familles.
Patricia Demers, 41 ans, a accueilli des invités chez elle à plus de 25 reprises depuis 2010. Parmi toutes les demandes reçues, une seule provenait de Québécois. «Je crois que nous n’avons pas le réflexe d’utiliser Couchsurfing quand nous restons dans notre propre pays», observe cette professionnelle des communications.
Vanessa Girard, elle, a été hébergée au Québec, au NouveauBrunswick et à Terre-Neuve en 2017 et 2018. La jeune trentenaire de Saint-Félicien, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, garde un souvenir impérissable de ses virées, qui lui ont permis de faire des rencontres marquantes et de vivre des expériences typiquement locales. Son conseil? «Être ouvert d’esprit! Avoir envie de partager, ne pas avoir peur d’aller vers des gens différents de nous et qui ont des intérêts que nous ne connaissons pas. Je dirais aussi qu’offrir à notre hôte un petit cadeau provenant de notre ville est toujours apprécié.»
Peu importe l’option privilégiée, il faut cependant garder une chose en tête: trouver la perle rare demande du temps. Plus que jamais, les vacances seront «méritées»!