ENTREVUE AVEC
Geneviève Schmidt
IL N’Y A NULLE PART AU MONDE OÙ GENEVIÈVE SCHMIDT EST PLUS HEUREUSE QUE SUR UN PLATEAU DE TOURNAGE. L’ACTRICE, QUI DÉVORE DE 80 À 100 PAGES DE TEXTES EN MOYENNE PAR SEMAINE, SE RÉJOUIT DONC DE SON HORAIRE INSENSÉ. ET NOUS AUSSI! ENTRETIEN AVEC UNE PASSIONNÉE.
Comment avez-vous intégré la distribution du film Menteur? J’ai eu la chance de jouer deux scènes dans La chute de l’empire américain, et la productrice Denise Robert m’a beaucoup aimée. C’est elle qui a suggéré mon nom au réalisateur Émile Gaudreault, qui connaissait mon potentiel comique, puisqu’il m’avait vue au théâtre. C’est donc un rôle que j’ai obtenu sans même auditionner.
Vous donniez la réplique à Louis-José Houde pour la première fois. Comment était-ce de travailler avec lui? C’était formidable! Louis-José et moi avons tous les deux un grand souci de perfection. Nous nous sommes interrogés souvent sur le dosage des blagues. J’ai beaucoup appris de lui. Il m’a fait comprendre qu’en humour, c'est payant de se fier à son instinct.
Cet automne, vous serez de La Maison Bleue avec Guy Nadon, votre ancien professeur à l’École nationale de théâtre. Est-ce intimidant de jouer avec une personne qui vous a enseigné? J’étais très reconnaissante d’avoir déjà un lien avec lui. Comme c’est un acteur formidable, je crois que j’aurais été beaucoup plus intimidée si nous n’avions pas déjà eu cette connexion. Quelle chance de pouvoir lui donner la réplique! Guy est un homme extrêmement encourageant, qui vous fait vous sentir bien.
Vous travaillez aussi dans Ruptures, Les Sapiens et L’Échappée. Comment gérez-vous ce rythme? Je devrais prendre une pause, car je n’ai plus de vie sociale depuis deux ans, mais comprenez que travailler est mon bonheur! Je suis plus heureuse sur un plateau de tournage que dans une routine quotidienne. Je suis une femme qui a besoin de challenge et, Dieu merci, j’ai en ce moment de beaux défis professionnels à relever.
On vous voit jouer à la télévision, au théâtre et au cinéma. Aimeriez-vous faire le saut à l’animation? Je serais excessivement gênée de ne pas avoir de personnage à défendre. Même à la radio, cachée derrière un micro, je sais que je bégaierais ou chercherais mes mots. Croyez-moi, je serais nulle!