L’énergie mentale
C’est quoi?
L’énergie mentale est celle nécessaire pour activer les «muscles» de notre cerveau, que ce soit pour lire, calculer, écrire, analyser des données, prendre une décision ou planifier.
Qui est à risque de l’épuiser?
Toute personne qui exerce un métier intellectuel, les étudiants, de même que les parents qui portent la fameuse charge mentale liée à la gestion des tâches ménagères et parentales.
Quoi faire quand elle est à plat?
«Lorsqu’on effectue un travail exigeant mentalement, il faut développer l’habitude de prendre plusieurs petites pauses au cours de la journée. Souvent, on pense qu’on est fatigué physiquement, alors que c’est le cerveau qui est surmené», soutient la coach de dirigeants et d’affaires Carole Doucet, également coauteure du livre Le 6e talent: Rayonnez grâce au meilleur de vous-même. Une étude publiée dans le Journal of Applied Physiology en 2018 va plus loin en conseillant aux travailleurs sédentaires de marcher pendant les pauses. Les chercheurs avancent en effet que la position assise prolongée diminue l’afflux sanguin au cerveau, ce qui cause notamment une baisse de la concentration et de la mémoire. On s’assure par ailleurs de s’hydrater convenablement (2 l d’eau par jour pour les adultes). Selon l’organisme international Hydration for Health, même avec une déshydratation légère, «une sensation de fatigue apparaît, l’humeur est altérée et plusieurs fonctions cognitives pourraient être réduites».
Comment «booster» notre réserve?
De façon générale, c’est le travail qui épuise nos ressources intellectuelles. On évite le plus possible de rapporter du boulot à la maison à la fin de la journée en répondant à des appels ou à des courriels professionnels. Puis on profite de nos journées de congé pour décrocher complètement du boulot. Une étude autrichienne menée en 2017 a d’ailleurs conclu qu’une pause de quatre jours, qu’elle soit prise à la maison ou à l’extérieur, produit «des effets positifs immédiats et importants sur le stress, la fatigue, la récupération et le bien-être ressentis».