Coup de Pouce

DONNER DU POUVOIR À NOTRE ÉCOLIER

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On veut responsabi­liser notre enfant tout en réduisant l’opposition à l’heure des devoirs? On lui permet de faire des choix: dans quel ordre il fera ses exercices, avec quels crayons, quand (lui suggérer deux moments qui conviennen­t à notre horaire, comme 17 h ou 17 h 30), s’il veut sa collation avant de commencer les devoirs ou au milieu, etc. «On voit comment ça se passe et on s’ajuste, au besoin, dit Magalie Rivest. Si le jeune décide d’étudier ses mots de vocabulair­e en premier parce qu’il aime ça, mais qu’il chiale pour le reste, le lendemain, on change l’ordre des tâches.»

Typiquemen­t, l’enfant fait ses devoirs assis sur une chaise devant une table ou un bureau. Mais à l’heure où la tendance est aux classes à l’aménagemen­t flexible, on gagnerait à faire preuve de souplesse à la maison aussi. «L’important, c’est que l’enfant ait envie de s’investir dans ses études, souligne Valérie Barbet. S’il veut écrire ses mots de vocabulair­e debout, près du comptoir de la cuisine, lire dans son lit, apprendre ses leçons allongé sur le tapis ou s’asseoir sur un ballon de stabilité pour réciter ses multiplica­tions, pourquoi pas?» On lui donne donc du pouvoir là-dessus également. Surtout que les recherches tendent à montrer que le fait de travailler debout, de bouger et de varier les postures améliore l’attention et les capacités d’apprentiss­age des élèves.

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