L’épée de Damoclès
«À 29 ans, j’apprends que je suis porteuse d’une mutation du gène BRCA. Je suis donc à risque de développer un cancer du sein et des ovaires. La seule option, outre la mastectomie, est de passer une résonance magnétique et une échographie de prévention aux six mois. Subir ce stress deux fois par année pour le reste de ma vie est impensable! Je décide alors de me faire enlever les seins, puis d’avoir une reconstruction mammaire. Presque deux ans plus tard, je suis contente de l’avoir fait. Bien sûr, je suis encore en train de m’approprier mes nouveaux seins. Quand je les regarde, je me dis qu’ils ont fait disparaître l’épée de Damoclès qui planait au-dessus de ma tête. Je peux enfin respirer.» – Daphné, 33 ans