ÇA SE PRÉPARE… MENTALEMENT!
La psychologue du travail Claudia Marcotte conseille de commencer par préciser notre projet: «Il faut prendre le temps de reconnaître nos besoins et nos valeurs, de façon à cibler ce qui a du sens pour nous, et donc ce qui nous incite à vouloir vivre ce changement.» Famille? Santé? Créativité? Carrière? Développement personnel? Si l’on est incertaine de la couleur qu’on veut donner à notre congé, on peut en discuter avec nos proches ou consulter un professionnel – un psychologue ou un conseiller d’orientation, par exemple. Cela nous aidera à comprendre ce que l’on veut accomplir, mais aussi à dresser un bilan de nos ressources sur les plans psychologique, physique et social. «Si l’on décide d’entreprendre un projet au cours de cette période, il faut s’en sentir physiquement et mentalement capable», explique la psychologue, qui rappelle que l’année sabbatique n’est pas obligatoirement une finalité. Ce congé peut simplement nous permettre de faire un pas dans une direction qui correspond à nos aspirations. On osera peut-être se réinventer, se recentrer sur nous pour ensuite découvrir le sens que l’on souhaite donner à notre vie.