Multiculturel
Les couples composés d’une douce moitié catholique et l’autre juive, protestante ou musulmane doivent se mettre d’accord sur la façon dont ils souhaitent souligner les fêtes de fin d’année. Certains couples choisiront le mélange des cultures, d’autres les célébrations laïques. «Pas besoin d’être chrétien pour entrer dans la danse», a déjà écrit dans Le Journal de Montréal Louise Ravary, journaliste et auteure. «Je pense à mon amie Khadija, musulmane, dont le salon marocain accueille chaque année un gigantesque arbre de Noël. À Sylvie qui place une étoile de David en haut de son sapin rebaptisé “buisson de Hanoucca”.» Quoi qu’il en soit, une discussion s’impose pour trouver un terrain d’entente, surtout si l’on est croyant et pratiquant. «Il faut se demander ce qui est important pour nous, quels compromis sont acceptables et quelles sont nos limites», précise Chantal Dauray.