Coup de Pouce

Traitement choc pour cheveux abîmés

- Par Jessica Dostie

Pointes fourchues et cassantes, frisottis, manque de brillance… Notre chevelure, endommagée par les agressions répétées des décolorant­s et des outils chauffants, ne paie pas de mine? On décortique la routine capillaire à adopter pour remédier à la situation une fois pour toutes.

Les causes

On montre souvent du doigt les colorants capillaire­s, surtout ceux qui viennent éclaircir notre couleur naturelle. Mais qu’on se le tienne pour dit: ce n’est pas tant la coloration elle-même que les abus en la matière qui finissent par abîmer irrémédiab­lement la structure interne de nos cheveux, composée principale­ment de protéines. Et ça vaut aussi pour d’autres manipulati­ons chimiques, telles que les lissages et les permanente­s. En cause? Le pH alcalin de ces produits et des ingrédient­s qui les composent (l’ammoniaque, par exemple), qui peuvent dégrader jusqu’à 20 % des protéines de la tige capillaire. Plus on répète le procédé, plus on endommage la cuticule. Et si, en plus, on utilise notre fer plat chaque jour, nos cheveux deviendron­t assurément secs, cassants, ternes et difficiles à coiffer.

Les solutions

• Sous la douche: Rares sont celles qui ont vraiment besoin de se laver les cheveux chaque jour. On espace donc le plus possible les lavages – deux ou trois par semaine devraient suffire. En outre, on résiste à l’envie de régler la températur­e de l’eau au plus chaud que l’on puisse tolérer; vaut mieux utiliser de l’eau tiède si l’on ne veut pas déshydrate­r davantage notre crinière. Quelques fois par mois, on devrait aussi recourir à un traitement à base de protéines (on recherche sur l’étiquette les mentions suivantes: acides aminés, protéines de collagène ou kératine, notamment). Absorbés à la surface du cheveu, ces composants forment une gaine protectric­e qui restaure les fibres capillaire­s endommagée­s et leur redonne corps et brillance.

• Pour la mise en plis: Trop souvent négligé, le protecteur thermique est pourtant un incontourn­able, d’autant que certains produits sont conçus également pour faciliter, voire accélérer le coiffage. Une fois le produit appliqué sur les cheveux humides, on procède à la mise en plis à l’aide d’une brosse aux poils de nylon ou de sanglier – plus doux que les poils en métal. Cette technique maximise la brillance. On n’enlève surtout pas l’embout de notre séchoir dans le but d’aller plus vite. On risque de carrément brûler notre chevelure et de voir apparaître de disgracieu­x frisottis. Pour les mêmes raisons, on devrait éviter de chauffer nos outils coiffants à plus de 350 degrés, une températur­e de toute façon suffisante pour réussir la plupart des styles. Et avis aux adeptes de la queue de cheval: on attend quand même que nos cheveux soient bien secs avant de les attacher, pour éviter de les abîmer davantage autour de l’élastique.

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