3 façons de grisonner en douceur
1 Bye-bye, colo!
Pandémie (et fermeture des salons de coiffure) aidant, la chevelure grise est devenue plus tendance que jamais. Laisser place à nos cheveux blancs en renonçant complètement à la teinture a cependant un prix: celui de devoir tolérer des repousses apparentes pendant plusieurs mois. Afin d’accélérer le processus, on en profite pour actualiser notre coupe – un luxe que les femmes qui sont passées à l’action pendant le confinement n’avaient pas!
«Sans aller très court, une petite coupe punchée va nous aider à éliminer une bonne partie des longueurs colorées», souligne Alexandre Sénécal. On détermine la coupe qu’il nous faut en fonction de la morphologie de notre visage et de la texture de nos cheveux. Un carré court et dégradé, par exemple, donne beaucoup de latitude, suggère-t-il.
2 L’entre-deux
Pour une transition en douceur sans trop user des ciseaux, on éclaircit progressivement notre couleur et on l’harmonise à nos racines naturellement grisonnantes grâce à des mèches papier (également appelées babylights). Objectif: fondre le plus possible nos repousses poivre et sel dans le reste de la chevelure. On compte deux ou trois rendez-vous pour obtenir l’effet subtil souhaité, calcule Alexandre Sénécal.
Autre technique à envisager: l’alubalayage (foilyage), sorte d’hybride entre le balayage et les mèches, qui apporte de la profondeur et de la lumière à notre couleur tout en exigeant peu d’entretien par la suite. Ici, on se concentre essentiellement sur les longueurs, les pointes et le contour du visage, puis on enveloppe les extrémités dans des papillotes. La chaleur ainsi créée contribue à pâlir les zones ciblées au maximum. Encore là, au moins deux rendezvous chez le coloriste seront nécessaires.
3 La totale
On veut en finir avec notre marron glacé pour embrasser notre chevelure de neige une fois pour toutes, et ce, sans démarcation? La décoloration, qui consiste à pâlir l’ensemble de la chevelure le plus possible, nous permettra alors d’atténuer nos repousses et de retrouver graduellement notre couleur naturelle sans nous casser la tête.
S’échelonnant sur plusieurs mois, afin de ne pas trop abîmer nos cheveux – Alexandre Sénécal recommande une pause d’au moins trois mois entre chaque décoloration –, cette technique délicate exige parfois un démaquillage capillaire au préalable, surtout si l’on utilise une coloration foncée depuis des années, avertit-il. ›››