Coup de Pouce

Entrevue avec Alexandre Barrette

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- L’humoriste anime avec Jean-Philippe Dion

Sortez-moi d’ici, une téléréalit­é dans laquelle des personnali­tés doivent affronter des épreuves en plein coeur de la jungle du Costa Rica. Se qualifiant de «douillet», l’homme préfère largement le confort que lui offre son loft à La Tour ! Par Marie-Hélène Goulet Lorsqu’on vous a contacté à propos de

Sortez-moi d’ici, était-ce bel et bien pour l’animer ou pour y participer?

C’était réellement pour en être l’animateur. Jean-Philippe Dion, qui produit aussi l’émission, me connaît assez pour savoir que je suis beaucoup trop peureux pour envisager d’y participer. Après avoir été témoin des épreuves, je dirais que je n’aurais peut-être accepté de prendre part qu’à 5 % d’entre elles! En fait, même pour le poste d’animateur, j’ai hésité. J’étais un brin réfractair­e, parce que je ne suis pas un grand consommate­ur de téléréalit­é.

Qu’est-ce qui vous a charmé dans ce format?

Jean-Philippe m’a décrit le concept de Sortez-moi d’ici comme étant La vraie nature, mais boostée aux stéroïdes, et je reconnais qu’il avait raison! Comme dans La vraie nature, les participan­ts se retrouvent à dormir dans un même lieu, mais dans des conditions beaucoup plus précaires! Ça les amène à se rapprocher et à se dévoiler.

Après la saga survenue à Occupation Double, pensez-vous qu’il soit possible de faire de la téléréalit­é bienveilla­nte?

Je crois que oui. Dans Sortez-moi d’ici, les participan­ts doivent pouvoir compter les uns sur les autres, et ce, même s’ils sont en compétitio­n. Les conditions ne sont tellement pas évidentes! Ça tisse nécessaire­ment des liens. Ils sont comme une famille, et ils pleurent chaque fois que l’un d’entre eux quitte l’aventure. Ils ont gardé contact après la fin du tournage.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans cette aventure?

Je ne savais pas que je pouvais m’attacher aussi vite à des gens que je ne connaissai­s même pas! Je tournais avec eux de 6 h, le matin, jusqu’à parfois minuit. Malgré ça, je profitais de chaque moment de pause à ma roulotte pour continuer d’écouter leurs échanges, qui étaient intéressan­ts, drôles et inspirants. Il m’arrivait même de m’endormir au son de leurs voix.

Quels enseigneme­nts gardez-vous d’eux?

Les participan­ts m’ont aidé à faire la paix avec mes craintes et mes échecs. Par exemple, comprendre qu’une athlète aussi courageuse que l’olympienne Marianne St-Gelais a également des failles m’a fait réaliser que nous sommes tous des humains, avec des forces et des faiblesses.

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