Maude et le vélo de montagne

Maude Lamont a une passion pour le vélo de montagne. La jeune femme de 30 ans a commencé à pratiquer ce sport il y a une douzaine d’années, quand elle travaillait dans une boutique de vélos.

Cette discipline combine le cardio, la technique et le plein air. Non seulement les jambes sont sollicitées, mais également le haut du corps, puisqu’il faut manier le guidon. Les montées et les descentes développent l’endurance cardiovasculaire et musculaire, tandis que les terrains accidentés améliorent la coordination et l’équilibre.

«Ce sport m’a permis de me dépasser physiquement. Le fait de rouler sur des sentiers escarpés, de sauter sur des rochers et de dévaler des pentes abruptes procure une sensation intense de défoulement et de confiance en soi», souligne-t-elle.

Elle a même décidé d’enseigner les rudiments de cette activité à un groupe de femmes, ce printemps. «C’est mon côté féministe qui ressort. Je veux montrer aux femmes qu’elles peuvent elles aussi s’adonner à ce sport et réussir les mêmes figures que les gars! En réussissant des descentes de plus en plus techniques, on se sent capable de relever tous les défis, que ce soit dans notre vie professionnelle ou dans notre vie personnelle. J’ai envie que plus de femmes aient accès à ça.»

Elle apprécie aussi le fait de rouler en pleine nature et le sentiment de liberté que ça procure. «Rouler en vélo de montagne, c’est une forme de méditation pour moi. Je n’ai pas le choix d’être dans le moment présent, puisque je dois me concentrer sur le sentier si je veux éviter les chutes. Comme mon travail de spécialiste en rédaction marketing est très cérébral, ça m’aide à me déconnecter.»

Le vélo de montagne fait tellement partie de sa vie que c’est en le pratiquant qu’elle a rencontré son chum. Et ensemble, ils initient maintenant leurs enfants de deux ans et demi et quatre ans à ce sport. Ils ont même construit une minipiste de vélo de montagne dans leur cour arrière pour ces derniers. La relève est assurée!