L’échange de maisons
Mère d’ados de 10, 12 et 14 ans, Bianca Pomerleau a échangé sa maison une vingtaine de fois depuis 2017, autant à l’étranger qu’au Canada. Bien qu’elle fréquente les sites et applications d’échanges depuis 2010, elle a aussi effectué plusieurs séjours grâce au bouche à oreille. La créatrice du blogue La Grande Déroute apprécie les rencontres autant que le fait de ne pas avoir à payer d’hébergement.
Les choses ont toutefois bien changé depuis ses premiers pas dans cet univers. Le site HomeExchange, qui a acheté certains de ses concurrents au cours des dernières années, permet par exemple de faire des échanges en simultané ou non, grâce à un système de points. «Avant, environ 90 % des échanges se faisaient en simultané, explique Bianca Pomerleau. Les deux familles tissaient des liens. On se rencontrait et il y avait vraiment une notion humaine. Ça s’est “airbnbisé” avec le temps.»
Par ailleurs, elle trouve important de rappeler qu’échanger sa maison exige patience et préparation. Il lui est arrivé de communiquer avec une vingtaine de propriétaires avant de trouver la perle rare. Car ce n’est pas tout de découvrir un hébergement qui nous convient, encore faut-il qu’il soit inoccupé au moment où nous souhaitons en faire notre nid temporaire!
«L’idéal est de commencer les recherches au moins six mois à l’avance, recommande Bianca Pomerleau, mais les habitués planifient parfois de 12 à 18 mois avant la date d’échange souhaitée.» Des discussions sont nécessaires pour confirmer la compatibilité des échangeurs. On doit également s’assurer que son propre logis soit conforme aux attentes! «Il faut quand même préparer sa maison pour nos invités», dit Bianca, qui constate que ses ados sont aujourd’hui moins enthousiastes à l’idée de laisser dormir des inconnus dans leur chambre. «C’est quand même du travail!»
homeexchange.com, lagrandederoute.com ›››