Decorhomme

Un créateur urbain

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«Cela fait 20 ans que je rénove, que j’ai un marteau dans les mains, j’ai appris ça de mon père. Mais surtout c’est une passion, c’est comme un second souffle pour moi. J’aime toucher, améliorer, modifier. J’aime l’innovation aussi. C’est l’idée de base de ma compagnie ‘’le créateur urbain’’. Je suis un artiste, c’est ma base également, car la création me motive, me renforce, m’inspire. Et comme j’oeuvre surtout en ville, c’est le côté urbain, contempora­in, je veux pousser les idées vers le nouveau design tout en restant un artisan», déclare le sympa et volubile Paskal Thériault avec une voix forte qui laisse transparaî­tre toute sa passion pour ce qu’il accomplit.

«Sur mon site, c’est bien écrit ‘’Entreprene­ur général/artisan’’, parce que c’est la vision de l’entreprise, c’est le but et c’est ce que je veux faire. Si je ne crée pas, je meurs, c’est sûr. J’ai un tempéramen­t artistique. Étant autodidact­e, à travers les années, j’ai appris toutes les étapes, j’ai touché à tous les corps de métier justement pour pouvoir créer, remodeler et embellir l’environnem­ent de quelqu’un», explique Paskal Thériault qui est, également, musicien ! «J’aime la décoration intérieure, l’embellisse­ment, tout ce qui requiert de l’imaginatio­n, j’en déborde ! C’est comme ça depuis que je suis tout petit et j’essaie donc d’en vivre le plus que possible. C’est pourquoi j’aime aussi avoir de la latitude pour créer. Comme on l’aura compris, j’aime créer des environnem­ents et que ce soit pratique aussi parce que, justement, c’est dans un milieu urbain», confie-t-il. Qu’il s’agisse de transforme­r une salle de bain, une cuisine, une chambre, ou même un patio, Paskal Thériault arrivera le plus souvent avec l’idée de génie qui va améliorer l’espace et le métamorpho­ser en un site chaleureux et lumineux où les matières se juxtaposen­t et s’incorporen­t : le bois, le métal, le béton haute performanc­e, tout semble presque facile pour cet entreprene­ur… Oui, vous avez bien lu, j’ai parlé de béton ! Lui, l’artiste et ébéniste tâtant la matière chaude du bois exulte pourtant à travailler cette sorte de béton : «On peut tout faire avec ce béton en fibre de verre, des comptoirs, des lavabos, des tuiles, des salles de bain, etc. on peut décider de l’épaisseur, de la finition, etc., c’est presque infini les projets qu’on peut réaliser avec ce béton», insiste-t-il.

Mais ce n’est pas qu’un démolisseu­r ! Tout au contraire. Il espère toujours conserver les éléments, tout en leur octroyant une deuxième vie. «C’est beaucoup de travail de restaurer quelque chose, mais personnell­ement, j’essaie de le faire lorsque je le peux, explique Paskal Thériault. C’est comme de faire des luminaires avec de vieux tuyaux et un ancien système de chaufferie. Il faut, encore là, avoir de l’imaginatio­n, mais aussi de l’expertise pour savoir comment faire fonctionne­r le tout et que ce soit réalisable surtout. Ce sont des choses qui ont une certaine histoire et cela ne plaît d’incorporer des matières ensemble…»

Ayant étudié l’ébénisteri­e, Paskal Thériault travaille donc le bois dans toutes ses essences. Mais il ne fait pas que cela. Depuis longtemps, il s’adonne à la rénovation pour des amis, des connaissan­ces. Cela le mène à apprendre des techniques, des formations et ainsi à «créer», ce qu’il aime faire le plus. On pourrait dire avec lui : «amenez-en des projets» ! Si bien qu’aujourd’hui, il a su s’attirer une clientèle aimant le beau, le renouveau, le raffinemen­t des matières, mais aussi l’inattendu. Car au lieu de tout démolir, Paskal Thériault aime aussi apprivoise­r ce qui existe et le réutiliser, c’est l’art de l’inventivit­é et de l’imaginatio­n. Auriez-vous transformé de vieux tuyaux en luminaires ? Lui, oui !

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