Une sculpture-paysage et un héritage artistique
Composée de l’agencement d’une quarantaine d’éléments séquentiels, juxtaposés ou inclinés, en marbre blanc et en béton, cette magistrale sculpture-paysage évoque les rapides du fleuve en bordure duquel elle est localisée, dans le parc des Rapides de l’arrondissement de LaSalle.
La réalisation de cette oeuvre s’inscrit dans la foulée des célébrations du centenaire de fondation de l’ancienne municipalité de LaSalle en 2012 et résulte d’un concours québécois par avis public auprès d’équipes composées d’artistes et d’architectes paysagistes. Au grand dam invite les passants à s’engager dans un parcours linéaire et mouvementé, d’une longueur de 47 mètres, qui semble avoir été créé à la suite d’une opération de compression et de dépliage, à l’image d’une débâcle de la banquise. Les visiteurs peuvent s’y asseoir, l’escalader ou s’y reposer et profiter d’un éclairage à luminosité variable selon le moment de la journée.
« Notre métropole culturelle jouit d’une belle visibilité grâce au talent, à la créativité et à l’audace de nos créateurs. Avec Au grand dam, l’équipe formée par Jacques Bilodeau et son collaborateur Claude Cormier + Associés
Le maire de Montréal, M. Denis Coderre et la mairesse de l’arrondissement de LaSalle, Mme Manon Barbe, ont procédé, fin août, à l’inauguration officielle de l’oeuvre d’art public Au grand dam, conçue par Jacques Bilodeau, artiste en arts visuels, et Claude Cormier + Associés (CC+A), architectes paysagistes.
(CC+A) nous offre une oeuvre originale qui étonne par sa stature, sa luminosité et sa nature praticable. Il s’agit d’un legs important pour les citoyens de l’arrondissement de LaSalle et notre collection d’art public. C’est aussi un attrait supplémentaire pour les amateurs d’art qui visitent Montréal », a affirmé M. Denis Coderre. Cette oeuvre distinctive et impressionnante se marie merveilleusement bien au parc linéaire et aux impérieux Rapides.
Le coût total de l’oeuvre est de 645 362 $, taxes et contingences incluses. Cette somme a été financée par la Ville de Montréal, avec la contribution de plusieurs donateurs, dont l’ancien premier ministre du Canada et homme d’affaires, Paul Martin.