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VERDURE ARTISTIQUE KOKEDAMA OU L’ART DES PLANTES D’INTÉRIEUR SANS POT

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Vous n'avez jamais entendu parler des kokedama Ce nouvel art végétal japonais sublime la beauté des plantes d'intérieur dans un style épuré et poétique. Les kokedama sont des petites plantes n’ayant pas besoin de pot car leurs racines poussent dans une sphère enveloppée de mousse qui fait les fonctions d’un pot organique. La technique qui nous arrive tout droit du Japon, est de plus en plus utilisée en décoration pour donner vie à des jardins verticaux intérieurs. La particular­ité du «pot vivant» attire énormément l’attention et c’est un élément de décoration parfait pour le suspendre dans votre maison afin de créer un jardin vertical.

Kokedama, mot d’origine japonaise, veut dire boule de mousse (koke = boule, dama = mousse) et sert aussi à désigner la technique dont elle est issue. Nous trouvons des kokedamas d’une grande variété de plantes (poinsettia, lierre, cyprès, yucca…) aussi bien d’intérieur que d’extérieur et elles sont le plus souvent suspendues (en raison de leur taille réduite) ou bien reposent sur des bases. En outre, elles sont faciles à entretenir car elles n’ont besoin d’être arrosées qu’une fois par semaine au maximum, selon la variété de plante. On dirait une petite planète de mousse d'où s'élève un arbre immense. L'art du kokedama nous vient du pays du soleil levant. C'est un art récent. Nous n'en connaisson­s pas la date précise de création, ni le lieu, mais il est apparu au début des années 1990. À son origine, la rencontre de deux arts : celui du bonsaï et la technique Neirai, qui a plus de deux siècles. À cette époque, pour donner un aspect naturel, ils posaient le bonsaï sur un plateau et laissaient faire, le substrat se couvrait naturellem­ent de mousse. Un jour, quelqu'un à dû avoir l'idée de transforme­r le dome en une sphère et ainsi sont nés les kokedamas.

Pour le choix des plantes, soit ça marche, soit ça ne marche pas, l'art du kokedama est très binaire. Il vaut mieux opter pour une plante qui ne demande pas un arrosage trop fréquent et n'est pas réputée sensible des racines. Par exemple : les asparagus, les palmiers nains, les plantes grasses naines. Ensuite, on arrose régulièrem­ent (une fois par semaine en moyenne). Il ne suffit pas d'humidifier la mousse, qui a une valeur uniquement esthétique.

Bien entretenu, le kokedama tient deux ou trois ans. Après quoi il faut refaire la sphère, car les nutriments à l'intérieur du terreau ont été consommés. Généraleme­nt, la nouvelle sphère est plus grande que la précédente car les racines ont poussé. Suivant les climats et les plantes, les recettes de substrat (mélange de terreau et des autres éléments) varient. Cette science se met en place à travers le monde.

L’art du kokedama vous intéresse? Je vous suggère un réçent ouvrage de Coraleigh Parker (en anglais) qui vient tout juste de paraître PAR YVES LAFONTAINE HANGING KOKEDAMA CREATING POTLESS PLANTS FOR THE HOME, DE CORALEIGH PARKER AVEC DES PHOTOS DE LARNIE NICOLSON, QUARTO PUBLISHING GROUP, 2018

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