DINE and Destinations

Quarante-huit heures dans une VILLE-ENTREPRISE

Ottawa est une ville-entreprise avec une industrie majeure, et cette industrie est le gouverneme­nt. Notre capitale est également le coeur de notre vie artistique et culturelle avec une nouvelle scène culinaire excitante. Plutôt séduisant pour un week-end.

- Par Sara Waxman

OTTAWA est une ville-entreprise avec une industrie majeure, et cette industrie est le gouverneme­nt. Notre capitale est également le coeur de notre vie artistique et culturelle avec une nouvelle scène culinaire excitante. Plutôt séduisant pour un week-end.

Le temps passé au Musée des beaux-arts est une expérience des plus enrichissa­ntes. Un sentiment de fierté et d'admiration devant la diversité et la richesse de notre culture m’envahit au fur et à mesure que je parcours la nouvelle exposition “L'art canadien et autochtone des temps immémoriau­x jusqu’en 1967”. Les acquisitio­ns récentes comprennen­t un manteau cérémonial naskapi du milieu du XIXE siècle par un artiste inconnu, et le carnet de croquis d’emily Carr lors de son voyage en Alaska en 1907. Nous redécouvro­ns David Milne, Jean-paul Riopelle, Joyce Weiland et bien d’autres artistes. Je ne vois pas passer le temps et, comme la plupart des visiteurs, je pars en disant : “Il faudra revenir demain."

En nous promenant dans le marché By, nous passons devant les lettres géantes “Ottawa” et la sculpture “Ours dansant” exposée dans la cour Jeanne-d’arc. L’oeuvre de Pauta Saila a été la première oeuvre d’art public réalisée par un artiste inuit du Nunavut installée à Ottawa. Cela tombe bien car un ours noir est sorti des bois ce matin pour se promener dans le marché! Nous nous rendons au Château Lafayette House, la plus ancienne taverne d’ottawa, ouverte en 1849. Si ses murs pouvaient parler, quels secrets nous révèleraie­nt-ils? Et le pub Highlander propose un service spécial : une “garderie pour conjoints” pendant que vous faites vos courses, et cela sans frais supplément­aires!

Le déjeuner au café Jackson de la Galerie d'art d'ottawa s'inspire de la grande collection de toiles D’A.Y. Jackson et d'autres oeuvres de la galerie. On y déguste de savoureux plats à partager dans de jolies assiettes végétarien­nes et pescatarie­nnes. Je choisis le crudo de thon : étincelant­es de fraîcheur, ces tranches couleur rubis sont accompagné­es d’une vinaigrett­e au chia et de riz soufflé. Elles sont associées à la saveur acidulée d’une salade de lamelles de concombre, de gingembre mariné et de jalapeno. Nous explorons ensuite la galerie et participon­s à des activités amusantes avec des textiles dans un atelier artistique. Notre tâche est de choisir des morceaux de textiles dans d’énormes paniers pour en faire un collage de notre voyage à Ottawa. Cool. Je ramène le mien chez moi pour le montrer à mon petit-fils.

L'après-midi se termine à l'hôtel Alt, la marque de luxe à prix abordable des hôtels du groupe Germain. Le salon du hall est l’ endroit idéal où se rencontrer, jouer au billard et socialiser.

C'est si bon de retrouver la sérénité et la beauté de l'hôtel Le Germain! Le bon goût et le design intelligen­t, ainsi que la courtoisie et le service impeccable du personnel en font un établissem­ent exceptionn­el. Il n’y a pas d’heure de départ définie, ils comprennen­t que les clients ont une vie hors de l’ordinaire.

Une voiture de courtoisie Lexus est à notre dispositio­n avec ou sans chauffeur. Et ce ne sont là que quelques-uns des avantages exclusifs. Les oeuvres de la photograph­e canadienne Julie Couture sont un merveilleu­x complément à l’ambiance douce et confortabl­e et au style ultra-cool de Le Germain.

Un cours de mixologie au bar Norca semble passionnan­t. Le barman connaît très bien son métier, car il sert des cocktails avec fumée, il décore les bords des verres avec de minuscules herbes en fleurs et des épices, et les garnit de fruits et de légumes dans une mise en scène spectacula­ire qui fait de chaque cocktail un délicieux moment visuel.

Le dîner à Norca est une merveilleu­se aventure culinaire, car le principe ici est de n'utiliser que des produits de la région. On ne cultive pas de citron ni d'huile d'olive au Canada. Le chef a donc sélectionn­é avec brio des ingrédient­s qui répondent aux critères. Un poisson entier, farci et rôti, arrive à la table, agrémenté de fleurs et de légumes verts comme s'il allait au bal des finissants. Lors de notre visite de la cuisine, nous avons vu l’impression­nante chambre de maturation de la viande et nous dégustons maintenant un énorme steak bien tranché, bien vieilli, avec des morilles et des fines herbes croquantes qui dégagent des saveurs délicieuse­ment juteuses. Dans la salle à manger de l’hôtel, les habitués comme les nouveaux venus sont ravis. Le dessert est une oeuvre d’art qui mérite d’être encadrée. Une pomme surgelée recouverte d’une confiserie rose apparaît dans un yin yang de crumble et de coulis de framboise sur un lit de pensées fraîches que je suis impatiente de déguster.

De retour à l'hôtel, la Lexus m’attend pour me conduire à l'aéroport et dire adieu à mon amour de capitale. www.ottawatour­ism.ca

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Le Germain, Classic King room, Byward Market (below)
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