Échos vedettes

«Je suis demeurée intègre du début à la fin» – Roxane

- VALÉRIE MARTINEAU

Prise entre Sarah et Alexandre dans un triangle amoureux plus désagréabl­e que palpitant, Roxane a décidé de quitter d’elle-même l’aventure Occupation double, remettant ainsi à plus tard l’éliminatio­n masculine qui devait avoir lieu dimanche dernier. Loin des villas et du soleil californie­n, la belle blonde garde la tête haute malgré ses récentes mésaventur­es.

Avec le recul, comment voyez-vous votre aventure à Occupation double?

Occupation double est quand même une aventure très intense! C’est sûr que je ne m’attendais pas à vivre un triangle amoureux. Je n’ai pas été «l’heureuse élue», mais je suis fière de ce que j’ai accompli. Je suis demeurée intègre du début à la fin. Il y a beaucoup de moments et de choses de que j’ai dit que j’aurais aimé voir à l’émission, mais c’est évident qu’ils ne peuvent pas tout mettre. Je ne suis toutefois pas déçue, car je trouve que ce qu’on a vu représente ma vraie personne.

Maintenant que vous avez vu les émissions, avez-vous une vision différente de votre expérience?

Pendant l’aventure, je m’en doutais, mais je ne voyais pas le moment de partir. Je voulais voir où cela pourrait me mener. Finalement, c’est en raison de tous les enfantilla­ges que j’ai décidé de quitter. C’est vraiment l’attitude d’Alexandre qui m’a déplu, car du côté des filles, elles se sont toutes excusées de leurs réactions. Cette histoire a vraiment pris des proportion­s trop intenses!

Trouvez-vous que Sarah a réagi trop fort à vos échanges avec Alexandre?

Oui, je trouve que c’était exagéré. En même temps, je ne sais pas si c’est à cause du jeu ou si elle est comme ça dans la «vraie vie». Elle a eu une réaction comme si elle était en couple «marié». Oui, sa réaction était trop forte, mais je ne peux pas lui en vouloir, car peut-être est-elle réellement en amour avec Alexandre.

Vous sentez-vous toujours humiliée?

C’était pendant que j’étais dans le jeu que c’était difficile. C’est vraiment le téléphone arabe qui a tout déformé, car il ne s’était réellement rien passé entre Alexandre et moi dans la maison de l’amour. Je pense que j’ai bien quitté, alors maintenant, je ne me sens plus humiliée.

Croyez-vous que c’est la faute d’Hubert si les choses ont tourné ainsi?

Oui, peut-être qu’Hubert a contribué à amplifier les choses. Il a vraiment lancé le bal. Mais, en même temps, ce n’était pas sorti de nulle part. On n’a pas tout vu à l’émission, Alexandre a sûrement dit des choses qui ont pu influencer les gars dans leur façon de voir la situation. Pour ma part, c’était évident qu’il me laissait encore la porte ouverte. Je n’ai nullement senti le malaise. Quand je suis revenue de Tokyo, j’étais dans l’incompréhe­nsion!

Selon vous, comment vos parents ont-ils vécu votre passage à l’émission?

J’imagine que ma mère a eu beaucoup de peine et que mon père s’est dit «qu’est-ce qu’elle fait là?». C’est normal pour les parents de ne pas aimer voir leur enfant blessé comme ça. Je pense que ma mère a trouvé ça difficile. J’ai hâte d’aller la retrouver. Je crois que c’est moi qui la consolerai, plutôt que le contraire!

Referiez-vous l’expérience Occupation double?

C’est encore tôt pour le dire, j’ai besoin de décanter tout ça. Disons que je suis entre les deux. Toutefois, ce n’est pas juste du négatif que j’ai vécu à Occupation

double. J’ai fait un voyage extraordin­aire à Tokyo. Je n’avais pas beaucoup voyagé avant. J’étais seulement allée dans des tout inclus en République dominicain­e et au Mexique. Mon voyage à Tokyo m’a donné envie de faire des périples plus culturels, même si c’est plus dispendieu­x.

Comment se passeront les prochaines semaines pour vous?

J’ai l’intention de revenir rapidement à ma vie normale. J’habite à Saint-Thomas. Je travaille chez MAC et j’ai beaucoup de contrats de maquilleus­e pour des mariages. Je reprends bientôt mes cours à l’université. Je commence ma deuxième année en Gestion des ressources humaines aux HEC. J’avais déjà entamé des cours au Nouveau-Brunswick, où j’ai habité deux ans avec un amoureux qui avait dû s’y établir pour le travail. Je suis revenue en octobre 2011 et j’ai poursuivi mes études à Montréal.

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PHOTO: AGENCE QMI

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