«ON S’ATTACHE VRAIMENT À CE PERSONNAGE»
– Daniel Brière
Actuellement, on le voit dans la cinquième saison de la populaire sitcom familiale Les Parent. «C’est une belle aventure, commente Daniel Brière, un vrai plaisir d’y jouer. C’est bien écrit, et l’équipe est formidable!» Par ailleurs, il signe la mise en scène de Leo, un spectacle de cirque théâtral, d’après une idée originale de son interprète, Tobias Wegner, un acteur et acrobate allemand qui a étudié à Bruxelles.
Primé à Edimbourg en 2011, Leo a été présenté à Montréal Complètement Cirque, puis à travers le monde (dont à New York et à Londres), et revient à l’Espace libre, et ce, jusqu’au 24 novembre. «C’est vraiment pour toute la famille, affirme Daniel. Ce n’est pas que des numéros de cirque; Leo est un personnage dans une histoire, et on s’attache vraiment à lui. Pour jouer ce rôle, ça prend un acteur autant qu’un artiste de cirque. D’ailleurs, on a besoin d’un deuxième interprète et, idéalement, d’un troisième pour la tournée parce que le spectacle est en grande demande en Europe. Mais ça ne sera pas facile à trouver.» Ce concept s’exporte facilement puisqu’il est sans paroles, donc dans un langage universel.
Au départ, Daniel avait été approché par Circle of Eleven, un producteur et cabaretier de Berlin, alors qu’il travaillait sur Le plan américain avec sa conjointe, Évelyne de la Chenelière, au NTE. «C’est Nicolas Descôteaux, un éclairagiste d’ici qui avait travaillé pour ce cabaret allemand qui m’a recommandé. Avec Tobias, j’ai travaillé durant un an à structurer le spectacle.» Même s’il travaille beaucoup au théâtre, sur les planches ou à la mise en scène, Daniel Brière est très identifié à son rôle du papa dans Les Parent. Mentionnons que dans la vie aussi il est père, mais d’enfants d’une famille reconstituée. Il a deux grands garçons, Théo et Victor, et Évelyne a une fille prénommée Solane. Ensemble, ils ont eu une fille qui a maintenant 11 ans et qui s’appelle Margaux.
TRILOGIE HISTORIQUE
Daniel est le codirecteur artistique du Nouveau Théâtre Expérimental (NTE) avec son ami et collaborateur de longue date, Alexis Martin. «On s’est connus à 20 ans au Conservatoire, se souvient-il, et une amitié s’est établie entre nous. On a beaucoup travaillé ensemble ces 30 dernières années, et je pense que c’est assez rare dans le milieu d’avoir une telle relation, à la fois de création et d’amitié.» Après le premier volet de la trilogie historique d’Alexis Martin L’histoire révélée du Canada français, 1608-1998, soit L’invention du chauffage central en Nouvelle-France, présenté l’an dernier, Daniel travaille déjà à la mise en scène du deuxième, soit Les chemins qui marchent, sur le thème de l’eau. «C’est le nom que les Amérindiens donnaient aux rivières, explique-t-il. L’eau, c’était évidemment très important dans leur vie.» Ce spectacle sera à l’affiche du 26 février au 28 mars. Le troisième et dernier volet de cette fresque historique traitera «du pain et du vin» et sera monté l’an prochain. «Notre but est de présenter les trois pièces ensemble et d’en faire un gros événement en 2014», explique Daniel.